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Mercredi dernier, alors que je regardais les vols à rabais sur le site internet du transporteur Easyjet, j'ai trouvé un rabais (ou une action, comme disent les Suisses) sur un vol pour Nice le week-end même. 125chf aller-retour. Je me suis dit.... Go!
Samedi matin, quand mon cadran a sonné à 3h45AM, c'était moins drôle! J'ai pris le premier train de la journée à destination de Genève-Aéroport (4h30AM), pour décoller à 6h25AM. 40 minutes plus tard, j'étais en France, à Nice!
Pour y être déjà allée en 2009, je savais un peu à quoi m'attendre des paysages de Nice. Néanmoins, je resterai toujours sans mots face à la couleur et la clartée de la mer (un éclatant bleu vif), en plus de la végétation très diversifiée de la région (même en fin mars, il y a énormément de couleurs dans la ville), sans parler de la vieille ville de Nice qui est tout simplement hallucinante d'un point de vue architectural et déconcertante d'un point de vue orientation géographique!
Plutôt nuageux comme samedi, mais j'ai quand même pris le temps de flâner dans la vieille ville, déjeuner sur la place Masséna (une crêpe au Nutella, un macaron, un expresso! En France, on s'ajuste aux français!), faire du shopping sur la rue Jean Médecin (150 euros et 3 heures plus tard...), prendre le tramway, découvrir des ruelles, me trouver une auberge de jeunesse à 24 euros la nuit, monter les escaliers jusqu'au rocher qui sépare la plage du port, et j'en passe.
Plusieurs photos plus tard, je me suis arrêtée pour souper dans un petit resto tranquille, puis j'ai pris des clichés de nuit dans la vieille ville.
De retour à l'auberge de jeunesse vers 21h00, j'étais épuisée d'avoir autant marché dans ma journée!
Dimanche, un soleil rayonnant m'attendait pour aller visiter Monaco. Le matin, j'ai refait les escaliers qui mènent au rocher de Nice pour avoir le panorama ensoleillé sur la plage, ce qui a bien valu la peine! En début d'après-midi, je saute dans le train pour Monaco. 20 minutes passent, puis je suis dans la célèbre ville de Formule 1. Franchement, à part l'architecture assez agréable de la ville et un petit endroit discret que j'ai découvert au bord de la mer sur des rochers, je trouve que c'est un endroit sur-encombré de tours à logements et de maisons. Il y a peu d'espaces verts tellement la ville est compressée autour du port (qui déborde fièrement de merveilleux et très luxueux yachts). Les façades des bâtiments qui ont pignon sur rue sont jolies, mais si on prend le temps de regarder les bâtisses derrières, on se rend compte que ce n'est que de la frime en surface.
Deux heures après mon arrivée, je reprends le train direction Nice. Entre Nice et Monaco se trouve un petit village fort charmant, nommé Villefranche-sur-mer. N'écoutant que mon instinct, j'ai sauté hors du train (bon il était arrêté quand même!) pour aller voir ce que cette ville avait à me révéler.
Ce fût la plus belle surprise de ce voyage!
Une petite plage qui n'est ni en sable, ni en galets (ce sont en fait des mini galets, ce qui est bien mieux que du sable parce que ça se nettoie bien et c'est aussi beaucoup plus confortable que les gros galets de Nice), une eau tout aussi bleue qu'à Nice, un village absolument adorable, des gelatos au citron exquis, des petites rues désertes et des maisons aux couleurs vives et à l'ambiance chaleureuse. Un joli petit port complète le paysage sur un fond de montagnes qui donne des airs d'Italie.
J'ai pris une petite heure pour me reposer sur la plage et faire le plein de vitamine D, avant de reprendre le train direction l'auberge de jeunesse pour un bon repos bien mérité!
Lundi, encore des nuages pour gâcher le temps et un petit vent de mer pour couronner le tout! J'ai plutôt erré en attendant mon vol de l'après-midi. Arrivée à l'aéroport, je regarde le tableau indicateur des vols... grève des contrôleurs aériens français (joie...) Pratiquement tous les vols sont retardés, voir même annulés. On nous annonce que le vol Nice-Genève est retardé de 90 minutes. Une fois (finalement) embarqués dans l'avion, on attend joliment un autre 30 minutes avant de décoller, faute de l'énorme achalandage pour le peu de contrôleurs disponibles. Encore 40 minutes puis on est à Genève. J'ai bien aimé Easyjet, décollages et atterrissages impeccables. Un seul bagage à main est permis, autrement c'est un surplus de 50 euros pour avoir un autre bagage en soute, ce qui m'a forcée à utiliser toute mon ingéniosité pour trouver de l'espace disponible dans mon sac à dos, après tant de magasinage! Mes trucs? 4 chandails sur soi. Il fait chaud mais on fait ce qu'on peux. Mettre des vêtements dans sa bouteille d'eau vide peut être une solution. Porter deux foulards aussi. Mettre ses lunettes soleil sur sa tête, porter les pantalons et le manteau les plus volumineux. (Ne vous inquiétez pas, je n'avais pas trop l'air d'un épouvantail!)
Sur ce, je vous souhaite une belle semaine. Dans mon cas, c'est une courte semaine de 3 jours de cours, après quoi j'irai faire du ski avec Mononcle André, puis on part pour une semaine en Road Trip direction Italia! Ah la Vita! Addio!
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