Aujourd’hui, par contre, ce n’est pas la plume de Stéphanie
que vous allez lire, mais bien celle de sa « collaboratrice
spéciale » (ici je reprends ses mots justes), Annie-Kim!
J’ai été mandatée de vous écrire le billet concernant notre
journée à Gruyère et notre souper à Buchillon. Peut-être Stéphanie veut-elle
vous démontrer à travers mon billet que la Suisse c’est génial pour tout le
monde et qu’elle n’est pas biaisée (quoi que…) mais peut importe, je tâcherai
au mieux de vous décrire adéquatement cette journée ou notre activité
principale a été de manger.
Tout d’abord, on est parti de la maison relativement tôt en
ce jeudi matin pour se rendre dans le canton de Fribourg, environ à 45 minutes
de Morges. 45 minutes qui nous ont finalement pris une heure puisque le GPS (ou
Christian) a semblé nous conduire dans la mauvaise direction. Quelques fois. De
suite. C’était apparemment pour nous faire une visite de toutes les
cathédrales et les carrefours giratoires de la ville de Gruyère (vous me voyez
ici un peu sceptique…).
Une fois arrivés à la fromagerie, le billet d’entrée (soit trois
fromages en dégustation, respectivement vieux de 6, 8 et 10 mois) nous a permis
de lire un peu sur les étapes de production du fromage et surtout, de voir 10
belles meules de 35kg se produire devant nos yeux. Mais bien que la visite aie
pu stimuler tous nos sens et aie été fort intéressante, ce que nous attendions avec grande impatience
était la visite de Cailler, la fabrique du meilleur chocolat au monde!
Après avoir encore visité quelques cathédrales et carrefours
giratoires (!), nous sommes arrivés à la fabrique, l’eau à la bouche. Une série
de salles avec des animations plutôt chouettes nous ont transportés dans le
temps pour nous expliquer l’histoire du chocolat. À la sortie de ces salles se
trouvent de larges sacs avec les ingrédients nécessaires à la fabrication du
chocolat Cailler ET une affiche décrivant tous les bienfaits du chocolat sur le
corps humain! Lucie et moi s’en sommes réjouies et nous avons calculé qu’on
peut manger 1kg de chocolat par mois et entrer dans la moyenne de consommation
Suisse (équivalent à environ deux palettes par semaine).
Après cette section, on assiste à un processus d’emballage
de petites bouchées Cailler, après quoi on peut en voler quelques uns, tous
frais sortis de la chaine de production. Mais c’est la partie suivante qui
était de loin la plus intéressante, la dégustation! Là, plusieurs sortes de
chocolat Cailler sont étendues sur une grande table rectangulaire qui n’attendent
que d’être mangées. Par contre, après environ 6-7 petits chocolats, c’est
physiquement impossible d’en manger davantage. Parlez-en au petit garçon qui se
tenait le ventre péniblement à la sortie de la salle de dégustation…
Et la dernière étape, et bien c’est l’achat. Un mur de chocolat
nous attend (voir photos) et le choix est difficile, alors au lieu de décider,
on sort tous avec 6 barres chacun. Pour couper un peu le sucre, on boit un
petit quelque chose (non alcoolisé!) au café de la fabrique et on fait notre
premier « santé » de la journée.
Pendant qu’on est à Gruyère, on se rend au château qui est
grimpé sur une haute colline et qui se voulait une façon d’épuiser les ennemis
qui attaquaient le château. En effet, la
montée est plutôt pénible travaille les mollets, mais elle en vaut la peine. Après
une visite des environs, nous nous sommes arrêtées pour manger sur une terrasse
qui donne un vue sur la vallée et les montagnes et qui à elle seule, vaut le
détour. Nous avons optés pour des macaronis au fromage (rien à voir avec le
Kraft Dinner) et des croutes au fromage (bah quoi, on est à Gruyère ou bien?). Et
évidemment, on accompagne le tout de deux bouteilles de vin. Deuxième « santé »
de la journée!
De retour dans Vaud, on s’arrête sur une terrasse à Chexbres
ou une vue hallucinante sur le lac Leman et les vignes accompagne notre
troisième « santé » de la journée.
Un saut rapide a la maison pour se changer puis on repart de
plus belle vers un restaurant à Buchillon nommé « Le vieux navire »
et qui se spécialise en filets de perche. N’étant pas une fanatique de poisson,
je me suis quand même fait suggérer fortement de goûter à la perche, qui est un
petit poisson blanc très doux. J’ai bien aimé! Évidemment très bien apprêté et
accompagné de frites et d’une excellente salade en entrée (dont la recette de
la sauce reste le secret le mieux gardé du resto), on ne pouvait demander
mieux. Ah oui, une bonne bouteille de vin! Et voilà, dernier « santé »
de la journée sur une autre terrasse avec une autre vue « vraiment
laide » sur le Lac Leman.
Bien remplis (!), nous sommes rentrés nous coucher après une
journée gastronomique à la hauteur de la réputation Suisse!
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