À la première impression, Budapest nous a semblé sombre et un
peu glauque. Il faut dire que le métro (le plus vieux métro sur le continent d’Europe),
avec ses wagons grinçants, son éclairage sombre, ses couleurs qui étaient
probablement à la mode en 1960 et ses portes violentes nous ont un peu
traumatisés. Une fois qu’on commence à explorer la ville pour y voir les
monuments touristiques, on commence à apprécier la culture hongroise. La langue
y est aussi incompréhensible qu’en République Tchèque et la monnaie est
assurément pire! Pour 1 euro, on obtient 227 Forint…. Troublant, quand on
arrive face au guichet automatique et que les options de retrait varient entre
1000 et 50 000!
Encore plus carnivores que les Pragois, les Hongrois se
nourrissent principalement de viande pannée, de pain, de patates et de desserts
à vous en faire exploser la ceinture. Assurément un bonheur pour les papilles,
mais moins pour la conscience. Regardez attentivement les photos, vous y verrez
des plats à faire rougir d’envie n’importe quel Américain stéréotypé.
Le parlement de Hongrie est mon premier coup de cœur de
cette ville, avec son architecture gothique et ses tours élancées. Face au
Danube, il se dresse fièrement devant Pest comme un symbole protecteur. La
basilique Saint-Istvan est mon deuxième monument favori de cette ville. J’ai vu
plusieurs églises en Europe, mais celle-ci est imposante, claire, propre et
dorée (pas trop cependant).
Du côté de Buda, le Bastion des pêcheurs devance la colline.
Les grands escaliers blancs et les tours décorées d’animaux sculptés sont assez
impressionnants.
Il fallait absolument essayer les célèbres bains thermaux de
Budapest. À l’intérieur, plein de pièces se succèdent avec des piscines ou des
bains à différentes températures, des saunas et des bains vapeur. À l’extérieur,
deux grands bassins d’eau chaude (et de bactéries) et une piscine étaient bondés de gens de tous
âges. Certains jouaient même aux échecs!
Après un dernier tour dans la ville, nous avons repris la
direction de l’aéroport jeudi matin, où Jean-Luc reprenait la direction de l’Espagne
et moi, de la Suisse!
En somme, ce fût trois beaux pays, assez différents, mais
qui ont tous vu passer la guerre de très, très près. Plusieurs bâtiments et
même des quartiers complets ont dû être reconstruits après la guerre.
Je ferai une petite pause de voyages, le temps de faire deux
examens. On recommence l’aventure le 9 juillet à Paris, où Annie-Kim et Mom me
rejoindrons pour une tournée de la France, la Suisse et l’Italie!
À tout bientôt!
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