samedi 30 juin 2012

Prague

Le billet de train Berlin-Prague était plus cher que prévu. En bons aventuriers téméraires, nous avons décidé de covoiturer avec un Tchèque, deux Colombiens, une Française et un Allemand. Pour 20 euros par personne, soit 50 euros de moins que le billet de train, nous avons pu profiter du trajet pour échanger un peu avec les autres passagers.

Aussitôt notre auberge trouvée, nous nous sommes arrêtés dans un petit bar de quartier, où aucune des personnes présentes ne parlait français, ni anglais, ni espagnol, ni allemand. Immersion absolue! Langage des signes aidant, nous avons appris comment prononcer plusieurs lettres étranges du vocabulaire tchèque, ainsi que quelques mots essentiels. Prague n'est pas une très grande ville, mais elle est assurément la ville la plus belle que j'aie visitée jusqu'à présent. Un saut du côté ouest de la rivière en fin de soirée nous a permis de voir Prague et la rivière Vltava dans toute leur splendeur, illuminées par le coucher de soleil.
Le lendemain, nous avons découvert la vieille ville par le biais une visite guidée gratuite. Fort intéressante mais un peu longue (2:30), cette visite expliquait l'histoire de Prague, son implication dans la 2ème guerre mondiale en plus d'un tour complet des monuments.
La république tchèque est un pays pionnier dans la musique classique. Aussi, un concert de l'orchestre philharmonique tchèque avait lieu le soir même, alors nous avons décidé d'y assister. Trois violonistes, une contrebasse et un violoncelle ont interprété les plus grands succès de Vivaldi, Mozart, Bach, et quelques autres. Les musiciens ont livré des interprétations impeccables, à vous donner le frisson dans le dos.
La monnaie du pays est la couronne tchèque. Puisqu’un euro vaut environ 25 couronnes tchèques, il a fallu user de calcul mental bien souvent. Le coût de la vie est un peu moins élevé que la moyenne des autres pays d’Europe, alors nous avons décidé de manger comme des rois (Voir les photos).
Après deux jours et demi dans la ville, nous avons pris la direction de Budapest, en Hongrie, avec le train de nuit.
La suite des aventures… Après la pause publicitaire!


samedi 23 juin 2012

Berlin!!

Pour notre première nuit à Berlin, nous avons décidé de dormir à la belle étoile. La belle étoile n'étant pas au rendez-vous (!), nous avons eu droit à un déluge en règle. Heureusement, Jean-Luc connais un turc dont la copine allemande habite à Berlin. On a pu faire sécher nos vêtement chez eux et y loger pour le reste de notre séjour en Allemagne. Ce que je retiens de Berlin, après 4 jours dans la capitale: 1. La Weissbier (bière blanche) y est meilleure qu'en Belgique. 2. Les préjugés sur les faibles capacités expressives des allemands sont fondés. (ceux qu'on a rencontrés étaient assez réservés, voir froids). 3. Tous les jeunes gens de notre âge que j'ai vu étaient spécialement mal habillés. 4. Le plat national berlinois est une saucisse au curry (Currywurst), servie avec frites, oignons frits et une sauce sucrée. C'était bon, mais je n'ai jamais trouvé le goût du curry... Nous sommes allés voir le musée sur le mur de Berlin (Checkpoint Charlie). Très intéressant, le musée relate les raisons qui ont poussés les autorités à construire le mur, le climat social et politique de l'époque après-guerre et les tentatives d'évasion des gens de l'Est, tantôt très ingénieuses, tantôt fatales. Quelques petites parties du mur subsistent encore et elles sont maintenant des galeries de peinture à ciel ouvert. Aux endroits où le mur se dressait autrefois, des pavés s'alignent au sol avec des plaques commémoratives. Nous avons aussi passé devant la porte de Brandebourg, le mémorial de l'holocauste, le parlement allemand et traversé un énorme parc, le Tiergarten. Par chance, un match de l'Euro 2012 impliquant l'Allemagne avait lieu le vendredi soir. Nous sommes allés dans un grand bar situé dans un parc où des écrans géants diffusaient la rencontre Grèce-Allemagne avec quelques amis de nos hôtes (à noter que la situation économique précaire de la Grèce face au pays le plus influent de la zone euro (monétairement parlant) rendait ce match d'autant plus intéressant). Une victoire de 4-2 des allemands nous a permis de constater que les klaxons des voitures allemandes sont très performants. Les garçons ayant affectueusement "trouvé" (...) cinq drapeaux allemands sur le chemin, nous avons pu célébrer dans la rue en ayant l'air de locaux. À part le mur et le musée du mur qui étaient très intéressants, j'ai été un peu déçue par Berlin. Je n'ai pas trouvé que la ville avait une identité architecturale particulière, pour une capitale si connue. Les amateurs de musées sont servis, les amateurs de saucisses aussi. Nous avons quand même vécu de belles expériences, parfois étranges, parfois ridicules. Même si cette ville n'est pas mon coup de cœur, je suis contente d'y avoir mis les pieds. Samedi midi, nous avons rejoins un tchèque, deux colombiens, un allemand  et une francaise pour covoiturer vers Prague. Cela nous à permis d'économiser 65 euros chacun sur le prix d'un billet de train, en plus de sauver 1 heure de trajet. Fin des expériences allemandes! Prochaine destination: Prague, République tchèque.

dimanche 17 juin 2012

Le voyage à Lisbonne s'achève...

Mercredi, j'avais prévu d'aller visiter Sintra, une petite ville portugaise digne des comptes de fées, avec un coloré château flanqué au sommet d'une colline. Quelqu'un m'a dit qu'il y a aussi des carrosses comme dans Cendrillon (sans farces!). Malheureusement, une grève des opérateurs de train m'a contrainte à changer mes plans. Je suis allée à Costa Da Caparica, une grande plage tranquille où les vagues font le bonheur des surfeurs. J'ai pris soin d'amener mon Ukulélé à la plage, histoire d'avoir l'air cool. Mine de rien, cela m'a permis de me faire offrir quelques leçons de surf par des locaux! Je n'ai pas pu accepter ces offres, bien qu'alléchantes, parce que le match de foot Portugal-Danemark commençait sous peu et je devais quitter la plage. Il y a aussi que ma peau criait de douleur face aux brûlures du soleil encaissées la veille à Cascais....

J'ai repris le bus puis le ferry en direction de Lisbonne et j'ai trouvé une terrasse sympa dans une rue passante où tout le monde était rivé à la télé. Fallait voir l'ambiance quand les portugais marquaient des buts!! Incroyable. À cinq minutes de la fin, le Portugal a brisé l'égalité pour terminer le match avec un score de 3-2. Je crois bien que de visionner le match avec les locaux c'était encore mieux que d'assister en direct dans le stade ukrainien (plutôt peuplé de danois ...)

Cette épisode clos mon voyage au Portugal. Prochaine destination: Berlin (Allemagne), départ le 19 juin. Je serai accompagnée de Jean-Luc, un ami montréalais dans la même cohorte d'étudiants que moi à Montréal. Il vient aussi de terminer son semestre d'échange international à Valence, en Espagne.

Les photos du Portugal sont maintenant disponibles dans mon album "Sol em Portugal"!

mardi 12 juin 2012

Lisbonne, Capitale du Portugal

À mon arrivée à Lisbonne, dimanche après-midi, un chaud (et bienvenu) soleil m'attendait. J'ai rapidement trouvé mon auberge puis je me suis lancée à la découverte de la ville. Première destination: l'ascenseur de Santa Justa. Un ascenseur extérieur qui donne une superbe vue panoramique sur toute la ville. Les bâtiments d'un blanc éclatant et leur toit en terra cotta orange brûlé ont été la cible de mon impitoyable appareil photo toute l'après-midi.

Mon auberge est très sympa, peu coûteuse, bien située et regorge de québécois (!).
Je me suis sentie obligée de faire un contrôle de qualité sur la sangria d'une terrasse de la Praça do Comérçio (qualité satisfaisante), j'ai soupé à cette même terrasse puis j'ai été prendre le digestif à l'auberge en regardant le match de l'Euro (il y en a 2 par jour alors je suis assez gâtée).

Lundi matin, le Castello De Sao Jorge (château qui surplombe la ville) et ses murailles médiévales furent mon premier arrêt. J'ai parcouru les remparts pendant quelque temps avant de prendre la route de la tour de Belém, symbole des grandes explorations navales Portugaises. Vous vous souvenez de Vasco de Gama? Le gars qui a découvert le Brésil par erreur? C'était un des grands explorateurs portugais. Pour souper, un Hickory BBQ bacon cheeseburger du Hard Rock Café Lisboa m'a donné assez de calories pour ne pas me réveiller affamée durant la nuit.

Mardi, la plage de Cascais a été ma rôtissoire pour la journée. Après 4 heures à faire le bacon au soleil, j'ai marché un peu dans la ville avant de reprendre la route de Lisbonne. Cascais est une petite ville de pêcheurs située environ 30 min (en train) à l'ouest de Lisbonne.

Au programme ce soir: Souper tranquille sur une terrasse puis repos a l'auberge.

dimanche 10 juin 2012

Une Steph à Porto

Vendredi matin, après 2:30 de vol (encore une très belle expérience avec Easyjet), j'ai atterris à Lisbonne vers 8:30, heure locale (on change de fuseau horaire: heure de Montréal +5, heure de la Suisse-1). Train express (2:30) vers Porto et quelques stations de métro plus loin, enfin le centre-ville. Porto n'est pas une très grande ville, mais il y a plusieurs bâtiments d'origine avec des façades ornées de tuiles de céramique bleues et blanches (ça s'appelle des azulejos). J'ai beaucoup marché la première journée, pour finalement me rendre compte qu'on gagne à marcher lentement car l'intérieur des bâtiments est souvent aménagé de façon très moderne.

Même si l'économie fonctionne avec l'Euro, j'ai été surprise de voir que la vie ne coûte pas très cher ici. Le taux de chômage est extrêmement élevé ici.
J'ai mangé un excellent Bacalhau (plat traditionnel, composé surtout d'un poisson blanc de la famille de la morue, frit ou grillé dans l'huile d'olive) dès mon arrivée, pour un minime 5 euros et une très grande assiette devant moi.
Je n'ai pas manqué de descendre la Rua de Santa Catarina, qui regorge de boutiques modernes (tiens, ce nom de rue me fait penser à une certaine ville que je connais plutôt bien...) pour atteindre la vieille ville.

Au Sud de Porto coule le Rio Douro, fleuve qui se déverse dans l'Atlantique. C'est aussi par cette voie fluviale que le jeune Porto arrivait jadis dans la capitale par bateau pour y vieillir, les vallées de vignes étant situées environ 100km au Nord de Porto.

*** Pour mes lecteurs avides d'en savoir davantage sur le Porto, un billet spécial suit celui-ci avec les détails de mes apprentissages sur le sujet***

On peut se débrouiller en anglais dans les coins touristiques, en français dans les coins très touristiques, et en langage des signes partout ailleurs.

Après avoir longuement sillonné les rues (et pris de multiples photos), je suis passée à la raison même de mon premier intérêt pour Porto, vous aurez deviné lequel. Pour 10euros, "La maison du Porto" m'offrait la dégustation de trois Portos différents. Un blanc, un tawny 10 ans (plutôt ambré) et un Ruby (magnifique rouge). Pour une fille qui ne connaissait à peu près rien au Porto, je dois dire que j'ai été agréablement surprise par les goûts, spécialement le blanc. En prime, une marmelade d'abricot, une de figue et une de pruneau accompagnaient les différents Porto.

Je suis rentrée assez tôt à l'auberge et je me suis permis un modeste 12 heures de sommeil pour repartir du bon pied le lendemain.

Samedi matin, journée grise sur Porto. J'ai gagné rapidement l'auberge suivante pour y déposer mes bagages. La fille de la réception, super sympa et pas beaucoup plus vieille que moi, m'explique qu'elle est architecte mais que le manque d'emplois dans la région pose un gros problème aux jeunes de notre âge. Ils sont un groupe d'amis dont certains sont ingénieurs civils et d'autres, architectes, à avoir loué le bâtiment et l'avoir entièrement rénové pour y fonder une auberge. Ouverte il y a 3 semaine seulement, l'auberge est flambant neuve et je dois dire que le design intérieur est digne de grands architectes modernes. Elle m'a proposé un parcours dans la ville pour ne rien manquer des "musts".

Je voulais aller à la plage, mais la pluie m'a forcé à me réfugier à l'intérieur. Comme la vie est mal faite, j'étais justement tout près d'une cave à Porto qui offre des visite guidées en français!! Visite super intéressante, avec en prime une dégustation de deux portos de la maison à la fin. J'y ai rencontré Pierrette, une gentille dame de Sherbrooke venue visiter son fils qui étudie à l'université de Porto pour un semestre. Comme ça m'a fait penser à toi Mom!! Dans un mois ce sera ton tour!! J'ai soupé avec Pierrette, puis je suis retournée à l'auberge (le match de l'Euro 2012 Portugal-Allemagne était déjà commencé). Nous avons regardé le Portugal faire trop peu, trop tard dans une défaite de 1-0. J'ai longuement discuté avec un des fondateurs de l'auberge qui est aussi ingénieur civil depuis peu. Il m'a expliqué leurs démarches et les détails de rénovation intérieure du bâtiment. Cette rencontre vraiment inspirante a réanimé mon désir d'ouvrir mon propre café un jour. On laisse mijoter l'idée encore.

Dimanche matin, j'ai pris la route de Lisbonne en bus voyageur. Au moment où je publie ces lignes, je serai déjà arrivée à destination. Les photos seront disponibles dès jeudi, lors de mon retour en Suisse. Je quitte Porto avec beaucoup de bons souvenirs, d'excellentes rencontres et (je dois dire) une agréable surprise sur l'ouverture et la chaleur des portugais de cette région.

Prochaine destination: Lisbonne. À suivre...

À propos du Porto

*** Les informations ci-dessous ont été recueillies lors de ma visite guidée dans la cave de Porto Sandman. ***

Comme mentionné précédemment, les vignes sont situés dans dans la vallée de Douro (100 km au sud de Porto). Vous n'êtes pas sans savoir que le Porto, tout comme le Bordeaux, le Champagne et le Cognac, est un vin d'appellation à origine contrôlée (AOC). C'est le premier AOC au monde (depuis 1756).

Après la récolte des raisins, débute la fermentation naturelle du fruit écrasé. La différence entre le Porto et le vin traditionnel, c'est qu'on stoppe la fermentation assez tôt en ajoutant de l'eau de vie de raisin. Le fort taux d'alcool (20%) fait en sorte que le porto ne s'oxyde pas (donc, il conserve son goût fruité-sucré plus longtemps et il est impossible qu'il goûte le vinaigre. C'est aussi pour ça qu'on dit que le Porto devient meilleur avec l'âge, ce qui n'est pas le cas de tous les vins).

Le précieux liquide est amené dans la ville avec les bateaux (voir les photos la semaine prochaine) pour y vieillir dans les caves à Porto.

Il existe trois familles de Porto, le Blanc, le Tawny ou le Ruby. La différence entre les deux derniers (rouges) réside dans le type de tonneau (fût) utilisé pour la conservation. Le Tawny, d'une couleur plus ambrée, réserve généralement des notes de noix. Ils sont entreposés dans les petits tonneaux en chêne, favorisant une grande surface de contact avec  le bois. Le raisin perd un peu de sa couleur rouge avec le contact du bois. Pour le Ruby, des énormes tonneaux de chêne (+- 20 000 litres) minimisent la surface de contact du vin avec la parroi du fût. Le vin conserve sont goût plus fruité et la couleur rouge foncé.

Les portos restent entreposés dans une cave environ trois ans, où on s'occupe de conserver l'humidité et la température (15 degrés) nécessaire au bon vieillissement du produit.

Il faut savoir que lorsqu'on dit qu'un Porto est agé de 10,20,30,40 ans (ou plus!), on parle de la moyenne d'âge des Portos mélangés dans une même bouteille (eh oui, on les mélange!!).
Il existe les Portos Vintage, soit des cuvées de qualité exceptionnelle non mélangées.
La plus vieille cuvée Vintage de la cave Sandman date de 1904 et les bouteilles se détaillent à ... 3000 euros chaque!

Contrairement à la croyance populaire, les meilleurs bouteilles (et les plus chères) ne sont pas nécessairement les plus vieilles. La qualité et la rareté des cuvées dictent le prix des Portos, qui peut monter jusqu'à 10 000euros la bouteille.
Sur les photos, vous remarquerez que les bouchons des bouteilles Vintage sont orientés vers le fond de la caisse. C'est pour éviter le contact du bouchon avec l'air et préserver la qualité du Porto. Apparemment, les vieux Portos doivent êtres consommés au maximum dans les 24 heures suivant l'ouverture de la bouteille, et il est possible de percevoir une différence dans le goût si on déguste une gorgée à l'ouverture de la bouteille, puis une autre 5 minutes plus tard. Ce phénomène est attribuable à l'oxydation ultra rapide du vieux vin.

Les tonneaux que vous verrez dans les photos ne sont pas décoratifs, ils sont réellement utilisés (et réutilisés pendant environ 60 ans (quand même!)).

Ce n'est pas un hasard si toutes les caves sont situés au Sud du Rio Douro (en face de la ville de Porto), c'est que c'est l'endroit où le soleil tape le moins de la journée, rendant le contrôle de l'humidité dans les caves plus facile.

Pour 4.50 euros, j'ai appris tout ceci et ça incluait aussi une dégustation d'un Porto blanc et d'un rouge produits par Sandman. Un bel investissement, je trouve!!

En espérant vous avoir donné envie de visiter cette région, je vous dis à bientôt et surtout... Santé!!!

lundi 4 juin 2012

Week-end en Suisse centrale

Le semestre de cours s'est officiellement terminé vendredi dernier. J'ai encore des travaux à rendre avant vendredi prochain, mais j'ai quand même pris le temps de décompresser un peu ce week-end. J'ai fait la plupart de mes projets ce semestre avec un ami suisse-allemand (Beat) qui vient da région du lac des quatre cantons, au centre de la Suisse. C'est tout près de Lucerne mais dans le canton de Nidwalden. Sa famille possède une fromagerie et un très grand terrain, alors il nous a invités, moi et une douzaine d'autres coéquipiers d'université, à venir découvrir son coin de pays.
Nous avons pris l'apéro dans le train vers Lucerne, question de détendre l'atmosphère. Arrivés à destination, nous sommes allés boire un verre sur une terrasse sur le toit d'un un immeuble au centre-ville (avec la vue nocturne assez cool sur Lucerne!). Après, nous sommes sortis dans un club Lucernois (toujours drôle quand les gens parlent une langue complètement étrangère autour de soi...). Nous sommes rentrés au domaine familial de Beat tard dans la nuit et nous avons dormi dans le foin à l'étage d’une étable, au dessus des vaches. Surprenant comment c'est confortable le foin (sauf pour mes allergies).
Le lendemain, à 8:00, nous avions rendez-vous avec l'oncle de Beat, le fromager. Ils produisent un fromage AOC (appellation d’origine contrôlée) nommé Sbrinz. On nous a expliqué les étapes de vieillissement du fromage, c'était hyper intéressant! Le Sbrinz doit vieillir 3 ans (à chaque semaine, on retourne le fromage et on le nettoie). Ils produisent des meules de 45kg (100 lbs) qui font près de 60cm (2’) de diamètre (de 400$ à 700$ la meule!). Nous avons pu goûter aux trois sortes de fromages qu'ils produisent, avec l'apéro façon suisse-alémanique (9:00am).
En après midi, nous avons monté le Bürgenstock (une montagne au sud du lac) jusqu'à 1100 mètres d'altitude, où le panorama sur le lac des quatre cantons, la ville de Lucerne et le mont Pilatus est absolument magnifique (voir photos). La température était au rendez-vous pour cette randonnée.
Nous sommes redescendus tranquillement pour reprendre le train direction Lausanne à 19:00.
Ce fut une belle occasion de découvrir l'une des plus belles régions de la Suisse et de décompresser la fin de semestre en groupe.
Prochaine destination: Porto, Lisbonne et Cascais, Portugal!
À très bientôt!