dimanche 16 septembre 2012

Dernier billet du blog!!

Déjà la fin des expériences internationales de la Steph en Suisse!!!  Ce fût définitivement 6 mois remplis de découvertes.

Tant de souvenirs inoubliables de mon passage dans cette région du globe!
Tant de nouvelles amitiés développées dans ce pays que je considère maintenant comme ma deuxième demeure!
Merci à tous pour votre assiduité et votre enthousiasme remarquable à suivre mon blog, même dans les moments où j’avais moins le temps (ou moins envie) d’écrire.  
À bientôt, en Suisse, au Canada, ou bien…?

jeudi 13 septembre 2012

Valencia

Valence est une ville réputée pour ses plages et pour sa paella. Nous avons en avons donc profité pour parfaire notre teint estival dès notre arrivée. C’est une belle ville mais il y a moins d’attractions à visiter que Barcelone et Séville. Ça tombait bien, nous avions besoin  de repos et de vitamine D (!). Nos compagnons québécois ayant un itinéraire différent du nôtre, nous nous sommes séparés à Séville.
 Un des incontournables de Valence est la Cité des Arts et des Sciences. Ce complexe de plusieurs bâtiments regroupe une salle de cinéma IMAX, un planétarium, un musée des sciences, un jardin botanique, un aquarium et un palais des arts. Ce qui rend cet endroit aussi spécial est l’originalité de l’architecture qu’a choisi l’architecte. Les bâtiments sont tous blancs éclatant, entourés de petits jardins d’eau bleu turquoise. Aucun bâtiment n’est droit, ce sont tous des enchevêtrements de courbes et d’arches! Ces constructions sont toutes des chefs d’œuvre de l’ingénierie et des prodiges architecturaux (je suis pas mal certaine que ça a dû coûter une fortune à la ville!).
Ce fût la seule visite culturelle que nous avons fait à Valence. Le reste du voyage a été ponctué de visites à la plage et de dégustation de tapas et de paella.
Nous avons pris le train vers Barcelone le 12 août. Le temps de sortir une dernière soirée à Barcelone pour boire un verre avec nos québécois (qui se trouvaient justement là en même temps que nous), puis nous reprenions l’avion vers Genève le 13 août au matin.
Les deux jours suivants (en Suisse) ont surtout été consacrés au casse-tête des bagages et à profiter des bonnes chaires de la vie dans le meilleur resto Suisse (La Grenade) pour une dernière fois. La fatidique date du 15 août étant (malheureusement) arrivée trop vite, nous avons fait nos derniers adieux à la Suisse. C’est non sans émotions que moi et Annie-Kim avons dit au revoir à Nadine et Anne-Françoise, venues nous porter à l’aéroport.
Le long voyage vers le Canada, avec une escale à l’aéroport de Londres, s’est terminé à 21h00, heure de Montréal, avec des retrouvailles familiales devant les portes d’arrivées de l’aéroport Montréal-Trudeau.
Le dernier billet du blog suivra sous peu!
Restez connectés!

vendredi 7 septembre 2012

Sevilla

La ville de Séville est située plutôt au Sud du pays. Avec encore quelques degrés Celsius de plus qu’à Barcelone, ce fût un séjour très chaud dans cette région espagnole. Nous sommes débarqués de l’avion en milieu d’avant-midi, pour nous rendre compte que trois voix masculines avaient des accents plutôt semblables au nôtre derrière nous… Trois québécois dans la mi-vingtaine arrivaient sur le même vol que nous. Nous avons fait connaissance, puis décidé d’aller dîner tous ensemble. On a choisi un resto un peu au hasard, puis commandé des plats un peu au hasard aussi (les menus en espagnol, ce n’est pas toujours facile à comprendre…). On a eu droit à une belle surprise aussi, quand les assiettes sont arrivées… Pour 10 euros, nous avons reçu l’équivalent de 6 hamburgers par personne! La table débordait de nourriture! Nous avons pris le reste de la journée pour traîner à l’auberge. Entre deux siestes, nous avons regardé un peu les olympiques.

Le lendemain a été un peu plus productif, avec la visite guidée gratuite de la ville, puis la visite du Bull Ring (soit le grand stade où ont lieu les combats de taureaux).  Vers l’heure du souper, l’auberge organisait une sortie de groupe pour aller voir un spectacle de flamenco. Assez enthousiastes, nous avons profité de cette visite dans LA ville du flamenco par excellence pour apprécier cette forme de danse émotive. Les costumes étaient superbes, les danseurs excellents et le guitariste aussi. Nous avons poursuivi la soirée en beauté en rejoignant nos nouveaux compagnons québécois pour faire la tournée des bars. Cette longue journée s’est terminée très, très tard le lendemain matin!
L’avant-midi suivant a été consacrée au rattrapage du sommeil perdu la veille. Nous avons visité la cathédrale de Séville, qui abrite le tombeau de Christophe Colomb. C’est la troisième plus grande cathédrale gothique de l’Europe, ce qui en fait un bâtiment énorme au centre de la ville.
Les jardins royaux de Séville sont rassemblés dans un très grand domaine, entouré d’une haute muraille. Les bâtiments, d’une architecture d’influence musulmane, sont assez impressionnants, de même que les multiples fontaines et allées qui font de cet endroit un véritable labyrinthe.
Séville fût mon coup de cœur de l’Espagne, tant pour son ambiance typiquement espagnole que pour la tranquillité de ses rues et l’hospitalité de ses habitants.
Prochain et dernier arrêt en Espagne : Valence!

jeudi 6 septembre 2012

Barcelona

Ce n’est jamais facile de se lever à 3h00 du matin quand l’avion décolle à 6h30, mais quand le premier train arrive à l’aéroport à 5h20 et que la file d’attente pour l’enregistrement des bagages avec la compagnie Easyjet dépasse les 45 minutes d’attente, ça permet de faire du jogging matinal dans l’aéroport pour ne pas manquer l’avion!
En compensation, nous avons eu droit à un lever de soleil totalement fabuleux sur les montagnes quelques instants après avoir décollé. J’ai décidé d’immortaliser ce moment en prenant mon appareil photo dans le rangement de cabine, sauf que j’ai légèrement échappé le sac qui contient l’appareil et l’autre objectif (donc assez lourd) sur la tête d’un homme qui était soudainement beaucoup moins sympathique… Nous avons rigolé discrètement quand j’ai repris ma place et bien évidemment, tous les autres passagers ont pu assister à mon manque de dextérité momentané.
Arrivées à destination, nous avons constaté les faibles capacités linguistiques anglophones des espagnols. Nous avons commencé par descendre la rue de la Rambla, puis on a flâné dans le quartier Barri Gotic. En bonne jeunes voyageuses au budget et aux valises restreintes, nous avons bien magasiné cet après-midi là.
Nous avons attendu au deuxième jour pour s’attaquer à la mythique Sagrada Familia. La construction de cette cathédrale a débuté en 1886, et les pronostics les plus optimistes prévoient la fin des travaux en 2040! Grandiose, cette incontournable de Barcelone est, à mon avis, très laide à l’extérieur. Autant les façades extérieures surchargées de sculptures représentant diverses scènes catholique sont hideuses, autant l’intérieur est éblouissant et d’une beauté renversante. Le thème de la nature est grandement exploité par Gaudi, l’architecte derrière l’idée. Les colonnes intérieures font penser à des troncs d’arbre tandis que le plafond est parsemé de pierres taillées en forme de feuilles. La luminosité de cette construction la rend unique. Nous sommes restées à l’intérieur pendant près de 4 heures, écoutant attentivement l’audioguide qui nous expliquait les choix et raisonnements de l’architecte.
Après une petite pause « tapas » pour dîner, nous avons été louer des vélos pour monter jusqu’au parc Güell. Cet énorme parc situé au nord de Barcelone est rempli de bâtiments, sculptures et de passerelles imaginées par le même Gaudi qui s’est occupé de la Sagrada. Ses œuvres sont surtout recouvertes de petits fragments de céramique très colorés, formant des sortes de mosaïques  en trois dimensions. Nous avons marché un peu, puis c’était déjà l’heure de rentrer pour souper.
La dernière journée à Barcelone était assez remplie. Nous sommes montées en haut du Montjuïc, une colline surplombée d’un château, près du port de la ville. Le panorama était superbe! Nous sommes montées là en téléphérique, mais nous sommes redescendues lentement à pied pour passer par le stade olympique (Barcelone ayant accueilli les jeux d’été de 1992) et passé devant la fontaine magique (qui n’était pas très magique ce jour-là puisqu’elle était éteinte…).  Nous avons fui la chaleur de l’après-midi en nous réfugiant dans l’aquarium de Barcelone. Il y avait plusieurs espèces de poisson assez impressionnantes, des requins, des pingouins, des lézards, des grenouilles et plein de crustacés. La fin de la journée a aussi été bien remplie, les restrictions de grandeur et de poids des bagages à main de la compagnie Ryanair étant assez sévères … Nous avons dû équilibrer chaque valise pour ne pas payer de surplus de poids.
En somme, trois jours à Barcelone, ce n’est pas assez pour tout voir. On a fait les essentiels mais je crois bien que l’on n’aura pas le choix d’y retourner :)
Prochaine destination : Séville!

vendredi 24 août 2012

Une petite pause en Suisse

Le samedi 28 juillet, nous nous sommes levés assez tôt pour aller porter maman à l’aéroport. Le soir même, une grande fête avait lieu chez les Dabronyi pour mon célébrer mon départ. La plupart des gens que j’ai connus dans l’entourage et les amis de Christian et Nadine étaient présents, sauf ceux qui étaient en vacances. J’ai reçu plusieurs cadeaux et des « kit de survie Suisse » pour que je n’oublie pas mon séjour en Suisse et pour que je ne démoralise pas trop lors de mon retour au Canada. C’était super sympa de pouvoir voir tout le monde en même temps et j’ai même pu jouer du cor des Alpes! (Énorme merci à Olivier!). Ça ressemble beaucoup à la trompette, mais un peu moins … portatif si on peut ainsi dire.

Les quelques jours qui ont suivi notre retour d’Italie ont été plutôt tranquille. Une pause bien méritée, le temps de savourer pleinement la fête nationale Suisse du 1er août. Nous avions l’intention de descendre au bord du lac à Morges pour cette soirée là et de se gaver de saucissonsJ. Avec Christian, nous sommes allés écouter les allocutions des politiciens morgiens, mais c’était seulement pour être poli parce que la réelle intention était d’aller profiter de l’apéro payé par la ville J
Quelque temps après l’apéro, un horrible orage a éclaté près du lac. Résultat? Les profiteurs d’apéros et de saucissons se sont fait rincer avant même d’avoir pu goûter aux charcuteries… Ce fût donc une fin de soirée tranquille à la maison! C’était quand même une bonne idée, parce qu’Annie-Kim et moi prenions l’avions le lendemain matin à 6h30AM, direction Barcelone en Espagne.

Il s’agit du dernier pays de notre itinéraire (le temps passe si vite quand on est en vacances!

vendredi 17 août 2012

Rome et la cité du Vatican

Encore une fois, notre temps était très restreint pour visiter la grande capitale de Rome. Deux jours seulement pour visiter cette ville légendaire! La première journée fût assez « concentrée » avec au programme, la visite du Colisée en avant-midi, suivi d’une marche dans les ruines du forum romain. Avec un mercure atteignant les 40 degrés au milieu de la journée, s’hydrater était une priorité de tous les instants. Avant d’aller dîner, nos avons pris l’ascenseur qui donne accès à la terrasse du monument Victor Emmanuel II. Grandiose et d’un blanc éclatant, cet édifice est aussi un lieu de prédilection pour obtenir une superbe vue sur la Rome Antique et sur le Colisée.
Avec toutes ces visites, une pause bien méritée pour dîner s’imposait! Suivant la suggestion de Christian, nous avons choisi une taverne bien spécifique à l’abri du brouhaha de cette ville bondée de touristes à cette période de l’année.

L’après-midi a été aussi chargé que l’avant-midi, avec un tour par la Piazza Navona, la visite du Panthéon (dont le plafond est doté d’un grand puits de lumière circulaire plutôt impressionnant), un coup d’œil à la Fontaine de Trévi (le temps d’y jeter deux pièces de monnaie, comme le veut la tradition). S’ensuivit une marche à travers les Piazza di Spagna et Piazza Del Popolo. C’était une journée assurément productive donc nous nous sommes permis un souper à thématique Pastas (encore et toujours excellentes) accompagné d’un bon litre de vin bien mérité.

Le deuxième jour (27juillet) était intégralement réservé à la visite de la cité du Vatican. Il faisait aussi chaud que la veille, aussi nous étions bien heureuses de se réfugier dans l’air climatisé de la Basilique Saint-Pierre. Après avoir fait le tour du plancher principal, nous sommes descendues au sous-sol pour y observer les tombeaux des papes.

Le Musée du Vatican, avec la visite de le Chapelle Sixtine, a occupé une bonne partie de notre après-midi. La fameuse chapelle, dont le plafond a été peint par Michel-Ange (Encore lui!), contient  des représentations de quelques moments marquants de l’église catholique. Les peintures ont été restaurées il y a peu de temps pour un effet absolument sensationnel. Tout le monde sait qu’il est interdit de prendre des photos dudit plafond, mais à notre grande surprise tous les touristes s’en donnaient à cœur joie! Je crois qu’on est tombé sur des gardes de sécurité plutôt mollo, parce qu’ils avertissaient les fautifs, mais aussitôt qu’ils avaient le dos tourné, tout le monde recommençait à mitrailler la fresque géante… Nous avons donc des clichés (honte à nous d’avoir enfreint une loi dans un lieu sacré) en guise de souvenir.

Avant de reprendre l’avion pour Genève, nous nous sommes permis une petite (et dernière) gélato à la sortie du musée. En bons touristes, nous avons payé 8 euros chaque glace!

L’avion est atterrit en Suisse vers 22h30, mais il fallait encore compléter les valises de maman parce qu’elle redécollait le lendemain à 10h00AM pour le pays des castors. Ce fût une nuit plutôt courte pour tout le monde!

Cet épisode clos nos aventures italiennes, mais si vous avez le courage de continuer à suivre le blog encore un peu, vous en découvrirez un peu plus sur les quelques jours que moi et Annie-Kim avons passées en Suisse avant de prendre la route de l’Espagne!

À bientôt!

mardi 14 août 2012

Photos

Les photos de l'Italie sont maintenant disponibles sous l'album "Italie Juillet 2012!"

jeudi 9 août 2012

Venise et Florence


Venise

Nous sommes arrivées à Venise le dimanche, 22 juillet en soirée. Après 7 heures de train et trois transferts, nous étions bien heureuses d'arriver enfin à destination. Nous avons fêté l'événement avec un vrai gelato, le premier d'une longue série! Nous étions exténuées alors nous avons vite regagné l'auberge située dans le quartier Cannaregio.

Nous n'avions qu'une journée pour visiter Venise, alors nous n'avons pas chômé. Un petit café-croissant pour bien commencer la journée, puis on s'est dirigées vers le Vaporetto (bateau-bus) qui fait le trajet jusqu'à la piazza San Marco. J'ai montré aux filles le pont des soupirs, puis nous avons traversé la Piazza pour avoir une meilleure vue sur la basilique, le palais des doges et la campanile (tour carrée). Nous avions un petit guide de poche très pratique, qui explique bien les monuments et leur histoire. Nous avons marché toute l'après-midi dans les ruelles vénitiennes étroites (et bondées!) jusqu'à l'auberge, en passant par le pont Rialto.

Un premier souper typiquement italien s'imposait, pizza et pastas au menu, un vrai délice (comme toujours). Nous avons quitté Venise vers 18:00, à destination de Florence en Toscane!

Florence

Nous étions basées dans une auberge fort sympathique. Nous avons débuté la découverte de cette magnifique ville par la file d'attente menant au Duomo (dôme). L'ascension de la tour menant au sommet du dôme était totalement périlleuse, limite dangereuse tellement les escaliers étroits, les plafonds bas, les murs inclinés et l'absence de lumières s'ajoutent au fait que les gens qui descendent du dôme empruntent le même chemin que ceux qui y montent. Finalement rendues au sommet, nous avons pu savourer un peu la magnifique vue sur la ville. Il faisait assez chaud alors certains nuages coupaient les rayons du soleil mais le risque d'orages planait continuellement sur le ciel toscan. Nous avons rapidement trouvé un glacier pour se récompenser de notre effort physique (pas d'ascenseurs pour monter alors on se travaille les cuisses dans les escaliers en colimaçon!)

La célèbre statue du David de Michelange se trouve dans un musée, mais une élégante réplique est présentée à l'extérieur du bâtiment. Il faut dire que c'était un sculpteur habile ce Michelange parce que l'effet de réalisme est assez réussi!

Une autre attraction incontournable de Florence est le Ponte Vecchio, un vieux pont garni de boutiques de bijoutiers.

Comme les meilleurs voyages sont toujours composés d'imprévus, nous avons pris le train pour Pise la même après-midi dans le seul but de collecter quelques précieux clichés avec la tour la plus populaire d'Italie.

Le lendemain fût une journée moins chargée, aussi nous en avons profité pour faire du lèche vitrines et faire le plein de souvenirs. Le train pour Rome de cette soirée nous a permis d'apprécier un superbe coucher de soleil sur les vallées toscanes, gorgées d'oliviers et de champs agricoles.

Je fais une petite pause dans la rédaction de nos aventures italiennes. Restez connecté au blog, la suite du voyage viendra sous peu!

À bientôt

Stéphanie et Annie

mercredi 1 août 2012

Journée à Fribourg, Gruyères et Broc (Visite de la chocolaterie Cailler)

Bonjour à tous les lecteurs fidèle de ce blog.

Aujourd’hui, par contre, ce n’est pas la plume de Stéphanie que vous allez lire, mais bien celle de sa « collaboratrice spéciale » (ici je reprends ses mots justes), Annie-Kim!
J’ai été mandatée de vous écrire le billet concernant notre journée à Gruyère et notre souper à Buchillon. Peut-être Stéphanie veut-elle vous démontrer à travers mon billet que la Suisse c’est génial pour tout le monde et qu’elle n’est pas biaisée (quoi que…) mais peut importe, je tâcherai au mieux de vous décrire adéquatement cette journée ou notre activité principale a été de manger.
Tout d’abord, on est parti de la maison relativement tôt en ce jeudi matin pour se rendre dans le canton de Fribourg, environ à 45 minutes de Morges. 45 minutes qui nous ont finalement pris une heure puisque le GPS (ou Christian) a semblé nous conduire dans la mauvaise direction. Quelques fois. De suite. C’était apparemment pour nous faire une visite de toutes les cathédrales et les carrefours giratoires de la ville de Gruyère (vous me voyez ici un peu sceptique…).
Une fois arrivés à la fromagerie, le billet d’entrée (soit trois fromages en dégustation, respectivement vieux de 6, 8 et 10 mois) nous a permis de lire un peu sur les étapes de production du fromage et surtout, de voir 10 belles meules de 35kg se produire devant nos yeux. Mais bien que la visite aie pu stimuler tous nos sens et aie été fort intéressante,  ce que nous attendions avec grande impatience était la visite de Cailler, la fabrique du meilleur chocolat au monde!
Après avoir encore visité quelques cathédrales et carrefours giratoires (!), nous sommes arrivés à la fabrique, l’eau à la bouche. Une série de salles avec des animations plutôt chouettes nous ont transportés dans le temps pour nous expliquer l’histoire du chocolat. À la sortie de ces salles se trouvent de larges sacs avec les ingrédients nécessaires à la fabrication du chocolat Cailler ET une affiche décrivant tous les bienfaits du chocolat sur le corps humain! Lucie et moi s’en sommes réjouies et nous avons calculé qu’on peut manger 1kg de chocolat par mois et entrer dans la moyenne de consommation Suisse (équivalent à environ deux palettes par semaine).
Après cette section, on assiste à un processus d’emballage de petites bouchées Cailler, après quoi on peut en voler quelques uns, tous frais sortis de la chaine de production. Mais c’est la partie suivante qui était de loin la plus intéressante, la dégustation! Là, plusieurs sortes de chocolat Cailler sont étendues sur une grande table rectangulaire qui n’attendent que d’être mangées. Par contre, après environ 6-7 petits chocolats, c’est physiquement impossible d’en manger davantage. Parlez-en au petit garçon qui se tenait le ventre péniblement à la sortie de la salle de dégustation…
Et la dernière étape, et bien c’est l’achat. Un mur de chocolat nous attend (voir photos) et le choix est difficile, alors au lieu de décider, on sort tous avec 6 barres chacun. Pour couper un peu le sucre, on boit un petit quelque chose (non alcoolisé!) au café de la fabrique et on fait notre premier « santé » de la journée.
Pendant qu’on est à Gruyère, on se rend au château qui est grimpé sur une haute colline et qui se voulait une façon d’épuiser les ennemis qui attaquaient le château.  En effet, la montée est plutôt pénible travaille les mollets, mais elle en vaut la peine. Après une visite des environs, nous nous sommes arrêtées pour manger sur une terrasse qui donne un vue sur la vallée et les montagnes et qui à elle seule, vaut le détour. Nous avons optés pour des macaronis au fromage (rien à voir avec le Kraft Dinner) et des croutes au fromage (bah quoi, on est à Gruyère ou bien?). Et évidemment, on accompagne le tout de deux bouteilles de vin. Deuxième « santé » de la journée!
De retour dans Vaud, on s’arrête sur une terrasse à Chexbres ou une vue hallucinante sur le lac Leman et les vignes accompagne notre troisième « santé » de la journée.
Un saut rapide a la maison pour se changer puis on repart de plus belle vers un restaurant à Buchillon nommé « Le vieux navire » et qui se spécialise en filets de perche. N’étant pas une fanatique de poisson, je me suis quand même fait suggérer fortement de goûter à la perche, qui est un petit poisson blanc très doux. J’ai bien aimé! Évidemment très bien apprêté et accompagné de frites et d’une excellente salade en entrée (dont la recette de la sauce reste le secret le mieux gardé du resto), on ne pouvait demander mieux. Ah oui, une bonne bouteille de vin! Et voilà, dernier « santé » de la journée sur une autre terrasse avec une autre vue « vraiment laide » sur le Lac Leman.
Bien remplis (!), nous sommes rentrés nous coucher après une journée gastronomique à la hauteur de la réputation Suisse!

lundi 30 juillet 2012

Enfin des photos!

Pour vous récompenser de vos long jours d'attente acharnée, j'ai mis en ligne il y a quelques minutes les photos de la France (Paris et Nice), les photos du tour de train panoramique Goldenpass ainsi que les photos de la journée à Fribourg (Cailler, Gruyères, puis souper au Vieux Navire de Buchillon).

Vous devez simplement cliquer sur le diaporama à droite de l'écran et sélectionner les albums voulus une fois sur le site de Picasa.

Pour le billet explicatif de la journée de Fribourg, sachez que j'ai une collaboratrice spéciale qui est en pleine rédaction dudit billet.

Patience!

dimanche 29 juillet 2012

Goldenpass Panoramic

Nous sommes maintenant mercredi le 18 juillet. Une grosse journée nous attend: départ de Morges vers 8:00 direction Montreux. À 9:45, le Goldenpass train panoramique (sièges très confortable, soit dit en passant) partait lentement mais sûrement, pour monter la Corniche (région un peu montagneuse au dessus de Montreux, où la vue sur le lac est fantastique et où poussent plusieurs champs de vignes). Le soleil était au rendez-vous et le mercure aussi.

De 9:45 à 13:00, nous avons sillonné les vallées verdoyantes du canton de Fribourg et du canton de Berne, parsemées de chalets typiquement Suisses. Nous n’avons pas manquées de photographier le paysage à toutes les occasions possibles! Notre premier arrêt, Interlaken, fût une occasion fort appréciée de se dégourdir les jambes un peu. Nous avons diné devant le parc central, face à la montagne encore intégralement enneigée du Jungfrau. Quelques petites steppettes (voir les photos...) puis nous avons léché les vitrines de montres, souvenirs, couteaux Suisses et autres objets attrapes-touristes qui constituent le principal commerce de cette ville. À 15:00, le train repartait d'Interlaken, pour se poser deux heures plus tard à Lucerne. Épuisées, nous avons pris un petit apéro sur une terrasse pour se rafraîchir, puis nous avons fait un tour express de la vieille ville de Lucerne. Les façades des bâtiments sont ornées de peintures champêtres, ce qui rend cette ville et ses bâtiments uniques. Bien sûr, nous n'avons pas manquées de traverser la Reuss (4e plus longue rivière de Suisse) en passant sur le Kapellbrücke (signifie pont de la chapelle, en allemand), célèbre pont en bois. Saviez-vous que c’est le plus ancien et le plus long pont en bois d’Europe? Sa construction date de 1365 (Un peu moins de 100 ans avant que le continent américain soit découvert!) Résolument fleuri, le pont était de toute beauté avec la luminosité de fin de journée.

Après un petit souper express dans une pizzeria côtière, nous sommes retournées au train pour le dernier trajet de la journée, celui du retour à Morges. Après plus de 9 heures de train dans cette journée, nous étions bien heureuses de s’arrêter définitivement! Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fût une journée riche en paysages!

mercredi 25 juillet 2012

La Suisse, jours 1 et 2

Dès notre arrivée à l'aéroport de Genève, notre chauffeur (James, alias Christian!) nous attendait à la sortie des passagers. Nous sommes descendus jusqu'au bord du lac à Morges, pour y boire un jus (eh oui, sitôt arrivées, sitôt initiées!). Nadine nous à rejoint quelques minutes plus tard. Le temps était confortable et la vue sur les Alpes, splendide. En remontant, nous avons formé des équipes pour optimiser les courses. Nadine, Annie-Kim et moi sommes allées à la Migros pour faire des courses express, tandis que Christian et Lucie sont passés vers le fromager pour y cueillir le matériel nécessaire à la fondue du soir même! Succulente fût-elle! Même Jimmy est passé au Carnotzet pour goûter un peu de fromage chaud.

Le deuxième jour, mardi le 16 juillet, une visite de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, où j'ai passé les cinq derniers mois à étudier sans relâche (ne soyez pas si sceptiques...) en avant midi, puis un tour dans Lausanne l'après-midi. Nous avons monté la cathédrale de Lausanne, passé sur le pont Bessières, sur le Grand Pont, sur la passerelle du Flon puis nous avons continué la visite par une petite marche dans le quartier portuaire d'Ouchy. Nous y avons pris le bateau pour rentrer vers Morges.

Le soir, Lucie, Christian et Nadine sont allés soupers entre adultes (!), pendant que moi et Annie passions la soirée à Paléo, un grand festival de la musique à ciel ouvert. Au programme, Franz Ferdinand (très bon, même si le look laisse à désirer...) et un peu de Mano Chao. Nous sommes rentrées avant la fin du dernier spectacle, histoire d'être en forme pour le lendemain. J'avais effectivement réservé des places pour le Goldenpass, un train panoramique qui parcourt la Suisse de Montreux jusqu'à Lucerne.

Dans le prochain épisode: Goldenpass, tout de Suisse en train panoramique! Restez en place, nous seront de retour après cette pause publicitaire!

lundi 23 juillet 2012

Nice!

Arrivées à Nice, nous étions bien heureuses d’y trouver du soleil et beaucoup de chaleur. Les palmiers et les bâtiments font penser un peu à la Floride, mais avec une petite saveur méditerranéenne. Après s’être posées à l’hôtel, nous avons vite enfilé shorts et sandales, avant de prendre la direction de la Promenade des Anglais. Nous avons franchi les escaliers qui mènent au point de vue panoramique sur la plage (presque facile, comparé à la tour Eiffel de la veille…). Pressées d’aller s’étendre au bord de la mer, nous sommes redescendues pour installer nos serviettes de plage sur les galets. Entretemps, la mer s’était agitée et nous n’avions plus le droit de mettre l’orteil dans l’eau, toute baignade étant interdite par les patrouilleurs (les vagues étaient réellement dangereuses). Nous nous sommes rabattues sur les douches de la plage pour se rafraîchir de temps en temps. Le même soir, une petite promenade dans le vieux Nice s’imposait. Nous y avons trouvé un restaurant assez sympathique (comme tous les soirs passés à Nice, d’ailleurs) dans la même Place que le célèbre glacier Fennochio (Ceci dit, ais-je besoin de mentionner quel dessert nous avons pris? Je vous laisse deviner!).
Le lendemain, nous avons pris le p’tit déj’ français (café, croissant et jus d’orange) sur une terrasse puis une monstre salade pleine de légumes pour chacune, format à emporter. Direction : plage de Villefranche-Sur-Mer!  Loins d’être les seuls à avoir eu cette idée, nous avons dû nous compresser dans le train. Le weekend de la fête nationale française n’aidant pas la cause, j’ai bien regretté les spacieux (et ponctuels!) trains Suisses. De retour à Nice à temps pour le souper, nous avons pu admirer les feux d’artifices de la fête nationale quelques minutes après le coucher du soleil. Loin d’être les plus impressionnants que j’aie vu, mais soulignons quand même l’effort (pour des Français, c’était quand même du bon boulot Ha Ha!).
Le dimanche fût presqu’identique à la veille. Plage et flâneries, nous avons tenté de profiter au maximum de nos derniers moments dans la chaleur tropicale de la région méditerranéenne.
Nous avons repris l’avion le lundi matin, pour un très court vol (40 minutes) entre Nice et Genève.
Continuez de suivre le blog dans les prochains jours pour les détails de nos aventures en Suisse!!
(Pour information, nous sommes actuellement en Italie jusqu’au 27 juillet, après quoi nous rentrons en Suisse pour déposer Mom à l’aéroport pour le 28 juillet (Déjà la fin des vacances pour elle!). Moi et Annie-Kim prévoyons rester quelques jours en Suisse, le temps de célébrer la fête nationale Suisse (1er août). Nous partirons ensuite vers l’Espagne, où nous y poursuivrons nos aventures pour une période de 10 jours. Nous rentrerons encore à Morges le 12 août, avant de repartir définitivement pour le Canada le 15 août!).
Arrivederci!

vendredi 20 juillet 2012

Paris, jours 2 et 3

Pour la deuxième journée de visite, nous nous sommes dirigées vers le nord de Paris pour monter les marches menant à la basilique Sacré-Cœur. J'ai promis des macarons aux filles pour les motiver à monter toutes ces marches. La basilique est aussi jolie à l'intérieur qu'à l'extérieur, mais un peu trop achalandée et on y perd un peu l'ambiance austère et respectueuse.

Nous sommes passées par le quartier des artistes, où caricaturistes charlatans et réels prodiges du fusain proposent de faire un portrait de chaque touriste qui passe par là. Cafés et petites terrasses se côtoient dans une ambiance résolument animée.

Nous avons descendu la butte de Montmartre jusqu'au célèbre quartier Pigalle, le temps de photographier le Moulin Rouge. Après le dîner, nous avons tenté de voir ce que les galeries Lafayette avaient de si populaire. Résultat? Boutiques griffées et vêtements trop chers. L'intérieur du bâtiment vaut tout de même le détour pour admirer un instant la salle avec les grands balcons superposés.

En guise de récompense pour cette deuxième journée tout aussi piétonne que la première, nous nous sommes offertes un souper croisière sur la Seine. Pour 100 euros par personne, nous avons eu droit à un souper 5 services sur un bateau mouche panoramique. Deux bouteilles de vin pour trois personnes et des musiciens live sur le bateau agrémentaient cette belle soirée. Nous avons pu admirer la Paris riveraine, avec ses ponts lumineux, sa cathédrale Notre-Dame dans le coucher de soleil, et résolument le clou de la soirée: la tour Eiffel illuminée.

Le lendemain matin, nous nous sommes attaquées au "gros morceau" soit l'ascension de la tour Eiffel. 700 marches plus haut que le parc du Champs-de-Mars, le vertige d'Annie au rendez-vous, nous avons pris un ascenseur pour atteindre l'ultime sommet parisien. Une fois rendus en haut, un nouveau joueur est apparu: vertige de Mom! Par défaut, j'ai donc été désignée photographe pour les clichés de haute voltige (près du bord). Puisque c'était assez venteux au sommet de la tour (ou parce que mes Co-voyageuses avaient trop le vertige peut-être?) nous avons fait le tour rapidement puis nous sommes redescendues pour grignoter un sandwich aux pieds de la tour.

En après-midi, un petit saut à la cathédrale Notre-Dame. Nous avons pris le temps d'entrer à l'intérieur pour voir les célèbres vitraux de plus près. En fin d'après-midi nous avons fait les souvenirs, puis direction auberge pour terminer les valises, Easyjet n'autorisant qu'un bagage cabine par personne et des valises de 20kg maximum en soute.

Cette nuit là a été assez courte, puisque nous avons dû nous lever à 3:00AM. L’avion pour Nice décollait à 7h00AM de Charles De Gaulle. Le bus de nuit passait par la Gare de l’Est et la Gare du Nord, deux régions de Paris très peu recommandables à ces heures. Cela nous a permis de rencontrer (contre notre gré) un personnage coloré au chapeau étrange, avec un goût particulièrement prononcé pour le gin et les fleurs de lavande… Disons que nous étions plutôt soulagées d’arriver à l’aéroport.


Prochaines aventures : Nice et la côte d’azure! Soleil et plages! À tout bient

mercredi 18 juillet 2012

Paris, jour 1!

Lundi le 9 juillet, je suis arrivée à Paris vers 16:00. Aussitôt le pied posé à la gare de Lyon, j'ai pris le RER direction aéroport Charles de Gaulle. Mademoiselle Brais est atterrie de Londres avec Easyjet quelques minutes après mon arrivée devant "l'entrée des groupies". Nous sommes rapidement rentrées à l'auberge, après avoir pris avec nous un peu de pain, de fromage, de viande séchée et une petite bouteille de bon vin français!

Les souris n'ont pas dansé longtemps seules à Paris, puisque le deuxième colis (celui en provenance de Montréal) atterrissait à Charles de Gaulle à 8:30 le lendemain matin. Une fois toutes les participantes rassemblées (Mom, moi et Annie) nous avons commencées la visite de Paris. Avec trois jours seulement à l'horaire pour tout visiter Paris, nous n'avions pas beaucoup de temps à perdre. Une petite balade devant le Louvre et ses pyramides (malheureusement pas assez de temps pour entrer), puis nous avons marché le jardin des tuileries jusqu'à la place de la Concorde. Les filles se sont gâtées avec une crêpe chocolat/banane/Grand Marnier (même pas bon ;-) Toujours dans le même axe, nous avons marché l'avenue des Champs Élysées au complet jusqu'à l'Arc de Triomphe. Une fois au sommet, nous avons validé l'existence du vertige d'Annie-Kim (encore présent, on me confirme à l'oreille!), pris plusieurs photos, (la vue y est assez impressionnante) puis c'était déjà l'heure de rentrer pour le souper. Une grosse journée de marche pour les trois voyageuses. Malheureusement, nous n'avions pas assez de temps pour laisser le décalage horaire prendre le dessus sur maman, alors on s'est assurées qu'elle n'arrêtait jamais de marcher :-)

Un autre petit souper français avec une baguette, un bon fromage et une bouteille, puis nous nous sommes rapidement mises au lit pour être en forme le lendemain.

Pendant nos trois jours dans la capitale française, le temps était assez frais mais nous n'avons pas eu à sortir les parapluies (ouf!).

Pour ma part, j'avais déjà visité Paris il y a trois ans, mais j'ai refait les parcours avec plaisir (même que c'était mieux pour s'orienter rapidement). Le métro de Paris est toujours aussi sale et puant que dans mes souvenirs, les gens qui y traînent n'ont pas changé énormément depuis ma dernière visite. Les parisiens qui travaillent dans le service à la clientèle sont toujours aussi désagréables (!) et peu heureux d'aider les touristes (je généralise un peu, mais c'est quand même une réputation qui était déjà en place avant ma première visite).

Fin de la première journée! La suite... Après la pause!
Les photos viendront bientôt (demain si tout va bien!).

Première semaine de juillet

Tant de choses de sont passées depuis mon dernier billet sur le blog!!

Tout d'abord, deux examens oraux dans la première semaine de juillet. Le premier ne s'est pas très bien passé, mais le deuxième était un peu mieux. La bonne nouvelle, c'est que j'ai passé tous mes cours du semestre d'échange avec succès.

Pour célébrer mes premiers jours "d'après semestre" (officiellement, parce qu'en réalité, j'avais terminé les cours depuis le 1er juin...) j'ai décidé de profiter de mon abonnement général de train avant la fin de sa validité. J'ai pris la direction de Lugano le samedi matin. Lugano est une ville de Suisse située dans le canton du Tessin, soit le canton qui a une frontière immédiate avec l'Italie. Après 5 heures de train et une correspondance à Zürich, j'ai passé l'après-midi à me balader dans les jardins de Lugano. Une petite croisière sur le lac qui borde la ville au sud, puis j'ai repris la direction du centre-ville où se tenait un festival de jazz le soir même. Je trouve que Lugano n'est pas la plus belle ville de Suisse pour l'architecture de des bâtiments, mais il faut dire que le paysage y est assez impressionnant. Un grand lac avec vue sur les montagnes et des parcs fleuris apportent un charme sur la région.

Dimanche matin, à mon réveil, il faisait gris sur Lugano. J'ai pris mes clics et mes clacs puis j'ai pris le chemin de Zürich pour y passer l'après-midi. Plusieurs belles tours médiévales se côtoient dans cette ville et la vieille partie est assurément charmante avec ses petites ruelles pavées. La vue du haut de la cathédrale (Grossmünster) vaut vraiment l'effort de la montée des escaliers étroits en colimaçons de la tour.

Vers la fin d'après-midi, j'ai pris le chemin du retour pour rentrer assez tôt à la maison. Pas le choix parce que le lendemain (lundi le 9 juillet) j'avais rendez-vous avec le TGV pour... Paris!!
Deux "paquets" étaient en route... L'un, de Londres et l'autre de Montréal :)

La suite des aventures... Sous peu (promis)!

lundi 2 juillet 2012

Budapest

Budapest est en le regroupement de 2 villes, soit Buda et Pest (original vous dites…). Buda est la ville située à l’Ouest du Danube (le deuxième plus long fleuve d’Europe) et Pest à l’Est. Buda est plutôt escarpée et pleine de collines tandis que Pest est assez plat.
À la première impression, Budapest nous a semblé sombre et un peu glauque. Il faut dire que le métro (le plus vieux métro sur le continent d’Europe), avec ses wagons grinçants, son éclairage sombre, ses couleurs qui étaient probablement à la mode en 1960 et ses portes violentes nous ont un peu traumatisés. Une fois qu’on commence à explorer la ville pour y voir les monuments touristiques, on commence à apprécier la culture hongroise. La langue y est aussi incompréhensible qu’en République Tchèque et la monnaie est assurément pire! Pour 1 euro, on obtient 227 Forint…. Troublant, quand on arrive face au guichet automatique et que les options de retrait varient entre 1000 et 50 000!
Encore plus carnivores que les Pragois, les Hongrois se nourrissent principalement de viande pannée, de pain, de patates et de desserts à vous en faire exploser la ceinture. Assurément un bonheur pour les papilles, mais moins pour la conscience. Regardez attentivement les photos, vous y verrez des plats à faire rougir d’envie n’importe quel Américain stéréotypé.
Le parlement de Hongrie est mon premier coup de cœur de cette ville, avec son architecture gothique et ses tours élancées. Face au Danube, il se dresse fièrement devant Pest comme un symbole protecteur. La basilique Saint-Istvan est mon deuxième monument favori de cette ville. J’ai vu plusieurs églises en Europe, mais celle-ci est imposante, claire, propre et dorée (pas trop cependant).
Du côté de Buda, le Bastion des pêcheurs devance la colline. Les grands escaliers blancs et les tours décorées d’animaux sculptés sont assez impressionnants.
Il fallait absolument essayer les célèbres bains thermaux de Budapest. À l’intérieur, plein de pièces se succèdent avec des piscines ou des bains à différentes températures, des saunas et des bains vapeur. À l’extérieur, deux grands bassins d’eau chaude (et de bactéries)  et une piscine étaient bondés de gens de tous âges. Certains jouaient même aux échecs!
Après un dernier tour dans la ville, nous avons repris la direction de l’aéroport jeudi matin, où Jean-Luc reprenait la direction de l’Espagne et moi, de la Suisse!
En somme, ce fût trois beaux pays, assez différents, mais qui ont tous vu passer la guerre de très, très près. Plusieurs bâtiments et même des quartiers complets ont dû être reconstruits après la guerre.
Je ferai une petite pause de voyages, le temps de faire deux examens. On recommence l’aventure le 9 juillet à Paris, où Annie-Kim et Mom me rejoindrons pour une tournée de la France, la Suisse et l’Italie!
À tout bientôt!

samedi 30 juin 2012

Prague

Le billet de train Berlin-Prague était plus cher que prévu. En bons aventuriers téméraires, nous avons décidé de covoiturer avec un Tchèque, deux Colombiens, une Française et un Allemand. Pour 20 euros par personne, soit 50 euros de moins que le billet de train, nous avons pu profiter du trajet pour échanger un peu avec les autres passagers.

Aussitôt notre auberge trouvée, nous nous sommes arrêtés dans un petit bar de quartier, où aucune des personnes présentes ne parlait français, ni anglais, ni espagnol, ni allemand. Immersion absolue! Langage des signes aidant, nous avons appris comment prononcer plusieurs lettres étranges du vocabulaire tchèque, ainsi que quelques mots essentiels. Prague n'est pas une très grande ville, mais elle est assurément la ville la plus belle que j'aie visitée jusqu'à présent. Un saut du côté ouest de la rivière en fin de soirée nous a permis de voir Prague et la rivière Vltava dans toute leur splendeur, illuminées par le coucher de soleil.
Le lendemain, nous avons découvert la vieille ville par le biais une visite guidée gratuite. Fort intéressante mais un peu longue (2:30), cette visite expliquait l'histoire de Prague, son implication dans la 2ème guerre mondiale en plus d'un tour complet des monuments.
La république tchèque est un pays pionnier dans la musique classique. Aussi, un concert de l'orchestre philharmonique tchèque avait lieu le soir même, alors nous avons décidé d'y assister. Trois violonistes, une contrebasse et un violoncelle ont interprété les plus grands succès de Vivaldi, Mozart, Bach, et quelques autres. Les musiciens ont livré des interprétations impeccables, à vous donner le frisson dans le dos.
La monnaie du pays est la couronne tchèque. Puisqu’un euro vaut environ 25 couronnes tchèques, il a fallu user de calcul mental bien souvent. Le coût de la vie est un peu moins élevé que la moyenne des autres pays d’Europe, alors nous avons décidé de manger comme des rois (Voir les photos).
Après deux jours et demi dans la ville, nous avons pris la direction de Budapest, en Hongrie, avec le train de nuit.
La suite des aventures… Après la pause publicitaire!


samedi 23 juin 2012

Berlin!!

Pour notre première nuit à Berlin, nous avons décidé de dormir à la belle étoile. La belle étoile n'étant pas au rendez-vous (!), nous avons eu droit à un déluge en règle. Heureusement, Jean-Luc connais un turc dont la copine allemande habite à Berlin. On a pu faire sécher nos vêtement chez eux et y loger pour le reste de notre séjour en Allemagne. Ce que je retiens de Berlin, après 4 jours dans la capitale: 1. La Weissbier (bière blanche) y est meilleure qu'en Belgique. 2. Les préjugés sur les faibles capacités expressives des allemands sont fondés. (ceux qu'on a rencontrés étaient assez réservés, voir froids). 3. Tous les jeunes gens de notre âge que j'ai vu étaient spécialement mal habillés. 4. Le plat national berlinois est une saucisse au curry (Currywurst), servie avec frites, oignons frits et une sauce sucrée. C'était bon, mais je n'ai jamais trouvé le goût du curry... Nous sommes allés voir le musée sur le mur de Berlin (Checkpoint Charlie). Très intéressant, le musée relate les raisons qui ont poussés les autorités à construire le mur, le climat social et politique de l'époque après-guerre et les tentatives d'évasion des gens de l'Est, tantôt très ingénieuses, tantôt fatales. Quelques petites parties du mur subsistent encore et elles sont maintenant des galeries de peinture à ciel ouvert. Aux endroits où le mur se dressait autrefois, des pavés s'alignent au sol avec des plaques commémoratives. Nous avons aussi passé devant la porte de Brandebourg, le mémorial de l'holocauste, le parlement allemand et traversé un énorme parc, le Tiergarten. Par chance, un match de l'Euro 2012 impliquant l'Allemagne avait lieu le vendredi soir. Nous sommes allés dans un grand bar situé dans un parc où des écrans géants diffusaient la rencontre Grèce-Allemagne avec quelques amis de nos hôtes (à noter que la situation économique précaire de la Grèce face au pays le plus influent de la zone euro (monétairement parlant) rendait ce match d'autant plus intéressant). Une victoire de 4-2 des allemands nous a permis de constater que les klaxons des voitures allemandes sont très performants. Les garçons ayant affectueusement "trouvé" (...) cinq drapeaux allemands sur le chemin, nous avons pu célébrer dans la rue en ayant l'air de locaux. À part le mur et le musée du mur qui étaient très intéressants, j'ai été un peu déçue par Berlin. Je n'ai pas trouvé que la ville avait une identité architecturale particulière, pour une capitale si connue. Les amateurs de musées sont servis, les amateurs de saucisses aussi. Nous avons quand même vécu de belles expériences, parfois étranges, parfois ridicules. Même si cette ville n'est pas mon coup de cœur, je suis contente d'y avoir mis les pieds. Samedi midi, nous avons rejoins un tchèque, deux colombiens, un allemand  et une francaise pour covoiturer vers Prague. Cela nous à permis d'économiser 65 euros chacun sur le prix d'un billet de train, en plus de sauver 1 heure de trajet. Fin des expériences allemandes! Prochaine destination: Prague, République tchèque.

dimanche 17 juin 2012

Le voyage à Lisbonne s'achève...

Mercredi, j'avais prévu d'aller visiter Sintra, une petite ville portugaise digne des comptes de fées, avec un coloré château flanqué au sommet d'une colline. Quelqu'un m'a dit qu'il y a aussi des carrosses comme dans Cendrillon (sans farces!). Malheureusement, une grève des opérateurs de train m'a contrainte à changer mes plans. Je suis allée à Costa Da Caparica, une grande plage tranquille où les vagues font le bonheur des surfeurs. J'ai pris soin d'amener mon Ukulélé à la plage, histoire d'avoir l'air cool. Mine de rien, cela m'a permis de me faire offrir quelques leçons de surf par des locaux! Je n'ai pas pu accepter ces offres, bien qu'alléchantes, parce que le match de foot Portugal-Danemark commençait sous peu et je devais quitter la plage. Il y a aussi que ma peau criait de douleur face aux brûlures du soleil encaissées la veille à Cascais....

J'ai repris le bus puis le ferry en direction de Lisbonne et j'ai trouvé une terrasse sympa dans une rue passante où tout le monde était rivé à la télé. Fallait voir l'ambiance quand les portugais marquaient des buts!! Incroyable. À cinq minutes de la fin, le Portugal a brisé l'égalité pour terminer le match avec un score de 3-2. Je crois bien que de visionner le match avec les locaux c'était encore mieux que d'assister en direct dans le stade ukrainien (plutôt peuplé de danois ...)

Cette épisode clos mon voyage au Portugal. Prochaine destination: Berlin (Allemagne), départ le 19 juin. Je serai accompagnée de Jean-Luc, un ami montréalais dans la même cohorte d'étudiants que moi à Montréal. Il vient aussi de terminer son semestre d'échange international à Valence, en Espagne.

Les photos du Portugal sont maintenant disponibles dans mon album "Sol em Portugal"!

mardi 12 juin 2012

Lisbonne, Capitale du Portugal

À mon arrivée à Lisbonne, dimanche après-midi, un chaud (et bienvenu) soleil m'attendait. J'ai rapidement trouvé mon auberge puis je me suis lancée à la découverte de la ville. Première destination: l'ascenseur de Santa Justa. Un ascenseur extérieur qui donne une superbe vue panoramique sur toute la ville. Les bâtiments d'un blanc éclatant et leur toit en terra cotta orange brûlé ont été la cible de mon impitoyable appareil photo toute l'après-midi.

Mon auberge est très sympa, peu coûteuse, bien située et regorge de québécois (!).
Je me suis sentie obligée de faire un contrôle de qualité sur la sangria d'une terrasse de la Praça do Comérçio (qualité satisfaisante), j'ai soupé à cette même terrasse puis j'ai été prendre le digestif à l'auberge en regardant le match de l'Euro (il y en a 2 par jour alors je suis assez gâtée).

Lundi matin, le Castello De Sao Jorge (château qui surplombe la ville) et ses murailles médiévales furent mon premier arrêt. J'ai parcouru les remparts pendant quelque temps avant de prendre la route de la tour de Belém, symbole des grandes explorations navales Portugaises. Vous vous souvenez de Vasco de Gama? Le gars qui a découvert le Brésil par erreur? C'était un des grands explorateurs portugais. Pour souper, un Hickory BBQ bacon cheeseburger du Hard Rock Café Lisboa m'a donné assez de calories pour ne pas me réveiller affamée durant la nuit.

Mardi, la plage de Cascais a été ma rôtissoire pour la journée. Après 4 heures à faire le bacon au soleil, j'ai marché un peu dans la ville avant de reprendre la route de Lisbonne. Cascais est une petite ville de pêcheurs située environ 30 min (en train) à l'ouest de Lisbonne.

Au programme ce soir: Souper tranquille sur une terrasse puis repos a l'auberge.

dimanche 10 juin 2012

Une Steph à Porto

Vendredi matin, après 2:30 de vol (encore une très belle expérience avec Easyjet), j'ai atterris à Lisbonne vers 8:30, heure locale (on change de fuseau horaire: heure de Montréal +5, heure de la Suisse-1). Train express (2:30) vers Porto et quelques stations de métro plus loin, enfin le centre-ville. Porto n'est pas une très grande ville, mais il y a plusieurs bâtiments d'origine avec des façades ornées de tuiles de céramique bleues et blanches (ça s'appelle des azulejos). J'ai beaucoup marché la première journée, pour finalement me rendre compte qu'on gagne à marcher lentement car l'intérieur des bâtiments est souvent aménagé de façon très moderne.

Même si l'économie fonctionne avec l'Euro, j'ai été surprise de voir que la vie ne coûte pas très cher ici. Le taux de chômage est extrêmement élevé ici.
J'ai mangé un excellent Bacalhau (plat traditionnel, composé surtout d'un poisson blanc de la famille de la morue, frit ou grillé dans l'huile d'olive) dès mon arrivée, pour un minime 5 euros et une très grande assiette devant moi.
Je n'ai pas manqué de descendre la Rua de Santa Catarina, qui regorge de boutiques modernes (tiens, ce nom de rue me fait penser à une certaine ville que je connais plutôt bien...) pour atteindre la vieille ville.

Au Sud de Porto coule le Rio Douro, fleuve qui se déverse dans l'Atlantique. C'est aussi par cette voie fluviale que le jeune Porto arrivait jadis dans la capitale par bateau pour y vieillir, les vallées de vignes étant situées environ 100km au Nord de Porto.

*** Pour mes lecteurs avides d'en savoir davantage sur le Porto, un billet spécial suit celui-ci avec les détails de mes apprentissages sur le sujet***

On peut se débrouiller en anglais dans les coins touristiques, en français dans les coins très touristiques, et en langage des signes partout ailleurs.

Après avoir longuement sillonné les rues (et pris de multiples photos), je suis passée à la raison même de mon premier intérêt pour Porto, vous aurez deviné lequel. Pour 10euros, "La maison du Porto" m'offrait la dégustation de trois Portos différents. Un blanc, un tawny 10 ans (plutôt ambré) et un Ruby (magnifique rouge). Pour une fille qui ne connaissait à peu près rien au Porto, je dois dire que j'ai été agréablement surprise par les goûts, spécialement le blanc. En prime, une marmelade d'abricot, une de figue et une de pruneau accompagnaient les différents Porto.

Je suis rentrée assez tôt à l'auberge et je me suis permis un modeste 12 heures de sommeil pour repartir du bon pied le lendemain.

Samedi matin, journée grise sur Porto. J'ai gagné rapidement l'auberge suivante pour y déposer mes bagages. La fille de la réception, super sympa et pas beaucoup plus vieille que moi, m'explique qu'elle est architecte mais que le manque d'emplois dans la région pose un gros problème aux jeunes de notre âge. Ils sont un groupe d'amis dont certains sont ingénieurs civils et d'autres, architectes, à avoir loué le bâtiment et l'avoir entièrement rénové pour y fonder une auberge. Ouverte il y a 3 semaine seulement, l'auberge est flambant neuve et je dois dire que le design intérieur est digne de grands architectes modernes. Elle m'a proposé un parcours dans la ville pour ne rien manquer des "musts".

Je voulais aller à la plage, mais la pluie m'a forcé à me réfugier à l'intérieur. Comme la vie est mal faite, j'étais justement tout près d'une cave à Porto qui offre des visite guidées en français!! Visite super intéressante, avec en prime une dégustation de deux portos de la maison à la fin. J'y ai rencontré Pierrette, une gentille dame de Sherbrooke venue visiter son fils qui étudie à l'université de Porto pour un semestre. Comme ça m'a fait penser à toi Mom!! Dans un mois ce sera ton tour!! J'ai soupé avec Pierrette, puis je suis retournée à l'auberge (le match de l'Euro 2012 Portugal-Allemagne était déjà commencé). Nous avons regardé le Portugal faire trop peu, trop tard dans une défaite de 1-0. J'ai longuement discuté avec un des fondateurs de l'auberge qui est aussi ingénieur civil depuis peu. Il m'a expliqué leurs démarches et les détails de rénovation intérieure du bâtiment. Cette rencontre vraiment inspirante a réanimé mon désir d'ouvrir mon propre café un jour. On laisse mijoter l'idée encore.

Dimanche matin, j'ai pris la route de Lisbonne en bus voyageur. Au moment où je publie ces lignes, je serai déjà arrivée à destination. Les photos seront disponibles dès jeudi, lors de mon retour en Suisse. Je quitte Porto avec beaucoup de bons souvenirs, d'excellentes rencontres et (je dois dire) une agréable surprise sur l'ouverture et la chaleur des portugais de cette région.

Prochaine destination: Lisbonne. À suivre...

À propos du Porto

*** Les informations ci-dessous ont été recueillies lors de ma visite guidée dans la cave de Porto Sandman. ***

Comme mentionné précédemment, les vignes sont situés dans dans la vallée de Douro (100 km au sud de Porto). Vous n'êtes pas sans savoir que le Porto, tout comme le Bordeaux, le Champagne et le Cognac, est un vin d'appellation à origine contrôlée (AOC). C'est le premier AOC au monde (depuis 1756).

Après la récolte des raisins, débute la fermentation naturelle du fruit écrasé. La différence entre le Porto et le vin traditionnel, c'est qu'on stoppe la fermentation assez tôt en ajoutant de l'eau de vie de raisin. Le fort taux d'alcool (20%) fait en sorte que le porto ne s'oxyde pas (donc, il conserve son goût fruité-sucré plus longtemps et il est impossible qu'il goûte le vinaigre. C'est aussi pour ça qu'on dit que le Porto devient meilleur avec l'âge, ce qui n'est pas le cas de tous les vins).

Le précieux liquide est amené dans la ville avec les bateaux (voir les photos la semaine prochaine) pour y vieillir dans les caves à Porto.

Il existe trois familles de Porto, le Blanc, le Tawny ou le Ruby. La différence entre les deux derniers (rouges) réside dans le type de tonneau (fût) utilisé pour la conservation. Le Tawny, d'une couleur plus ambrée, réserve généralement des notes de noix. Ils sont entreposés dans les petits tonneaux en chêne, favorisant une grande surface de contact avec  le bois. Le raisin perd un peu de sa couleur rouge avec le contact du bois. Pour le Ruby, des énormes tonneaux de chêne (+- 20 000 litres) minimisent la surface de contact du vin avec la parroi du fût. Le vin conserve sont goût plus fruité et la couleur rouge foncé.

Les portos restent entreposés dans une cave environ trois ans, où on s'occupe de conserver l'humidité et la température (15 degrés) nécessaire au bon vieillissement du produit.

Il faut savoir que lorsqu'on dit qu'un Porto est agé de 10,20,30,40 ans (ou plus!), on parle de la moyenne d'âge des Portos mélangés dans une même bouteille (eh oui, on les mélange!!).
Il existe les Portos Vintage, soit des cuvées de qualité exceptionnelle non mélangées.
La plus vieille cuvée Vintage de la cave Sandman date de 1904 et les bouteilles se détaillent à ... 3000 euros chaque!

Contrairement à la croyance populaire, les meilleurs bouteilles (et les plus chères) ne sont pas nécessairement les plus vieilles. La qualité et la rareté des cuvées dictent le prix des Portos, qui peut monter jusqu'à 10 000euros la bouteille.
Sur les photos, vous remarquerez que les bouchons des bouteilles Vintage sont orientés vers le fond de la caisse. C'est pour éviter le contact du bouchon avec l'air et préserver la qualité du Porto. Apparemment, les vieux Portos doivent êtres consommés au maximum dans les 24 heures suivant l'ouverture de la bouteille, et il est possible de percevoir une différence dans le goût si on déguste une gorgée à l'ouverture de la bouteille, puis une autre 5 minutes plus tard. Ce phénomène est attribuable à l'oxydation ultra rapide du vieux vin.

Les tonneaux que vous verrez dans les photos ne sont pas décoratifs, ils sont réellement utilisés (et réutilisés pendant environ 60 ans (quand même!)).

Ce n'est pas un hasard si toutes les caves sont situés au Sud du Rio Douro (en face de la ville de Porto), c'est que c'est l'endroit où le soleil tape le moins de la journée, rendant le contrôle de l'humidité dans les caves plus facile.

Pour 4.50 euros, j'ai appris tout ceci et ça incluait aussi une dégustation d'un Porto blanc et d'un rouge produits par Sandman. Un bel investissement, je trouve!!

En espérant vous avoir donné envie de visiter cette région, je vous dis à bientôt et surtout... Santé!!!

lundi 4 juin 2012

Week-end en Suisse centrale

Le semestre de cours s'est officiellement terminé vendredi dernier. J'ai encore des travaux à rendre avant vendredi prochain, mais j'ai quand même pris le temps de décompresser un peu ce week-end. J'ai fait la plupart de mes projets ce semestre avec un ami suisse-allemand (Beat) qui vient da région du lac des quatre cantons, au centre de la Suisse. C'est tout près de Lucerne mais dans le canton de Nidwalden. Sa famille possède une fromagerie et un très grand terrain, alors il nous a invités, moi et une douzaine d'autres coéquipiers d'université, à venir découvrir son coin de pays.
Nous avons pris l'apéro dans le train vers Lucerne, question de détendre l'atmosphère. Arrivés à destination, nous sommes allés boire un verre sur une terrasse sur le toit d'un un immeuble au centre-ville (avec la vue nocturne assez cool sur Lucerne!). Après, nous sommes sortis dans un club Lucernois (toujours drôle quand les gens parlent une langue complètement étrangère autour de soi...). Nous sommes rentrés au domaine familial de Beat tard dans la nuit et nous avons dormi dans le foin à l'étage d’une étable, au dessus des vaches. Surprenant comment c'est confortable le foin (sauf pour mes allergies).
Le lendemain, à 8:00, nous avions rendez-vous avec l'oncle de Beat, le fromager. Ils produisent un fromage AOC (appellation d’origine contrôlée) nommé Sbrinz. On nous a expliqué les étapes de vieillissement du fromage, c'était hyper intéressant! Le Sbrinz doit vieillir 3 ans (à chaque semaine, on retourne le fromage et on le nettoie). Ils produisent des meules de 45kg (100 lbs) qui font près de 60cm (2’) de diamètre (de 400$ à 700$ la meule!). Nous avons pu goûter aux trois sortes de fromages qu'ils produisent, avec l'apéro façon suisse-alémanique (9:00am).
En après midi, nous avons monté le Bürgenstock (une montagne au sud du lac) jusqu'à 1100 mètres d'altitude, où le panorama sur le lac des quatre cantons, la ville de Lucerne et le mont Pilatus est absolument magnifique (voir photos). La température était au rendez-vous pour cette randonnée.
Nous sommes redescendus tranquillement pour reprendre le train direction Lausanne à 19:00.
Ce fut une belle occasion de découvrir l'une des plus belles régions de la Suisse et de décompresser la fin de semestre en groupe.
Prochaine destination: Porto, Lisbonne et Cascais, Portugal!
À très bientôt!

mercredi 30 mai 2012

Ça travaille fort...

Bonjour à tous! Ne perdez pas espoir, je suis toujours en Europe. Je suis dans une période demandante à l'école puisque le semestre se termine vendredi. D'ici vendredi, j'ai 4 oraux et un examen écrit... Je devrais recommencer à écrire sur le blog peu après le 8 juin, puisque je serai à Lisbonne (Portugal). D'ici là, portez vous bien!

mardi 22 mai 2012

Photos d'Amsterdam

Les photos de mon voyage au Pays-Bas sont maintenant disponibles dans mes albums!
Cliquez sur le diaporama à droite de l'écran, puis sélectionnez l'album "Pays-Bas (Hollande)".

lundi 21 mai 2012

Amsterdam: Jour 3

J'ai quitté l'auberge assez tôt lundi matin, avec pour première destination le fameux "Iamsterdam" en lettres géantes. La température très confortable de ce matin a fait en sorte que j'ai dû attendre longtemps avant de réussir à le prendre en photo sans qu'il y ait quelconque touriste devant.

Aussitôt la fameuse photo prise, j'ai pris la direction du marché aux fleurs. Quelle a été ma surprise lorsque j'ai remarqué que la fabrique de fromage que j'ai cherché en vain hier tient une boutique sur la même rue que le marché aux fleurs!! J'en ai profité pour goûter aux différents goudas qu'ils offrent (excellent fromage soit dit en passant), puis je suis ressortie avec deux petites meules, l'une a l'ail et l'autre au pesto. Heureusement pour moi, ils livrent au Canada une fois par semaine :)
Pour en revenir au marché aux fleurs, c'était très sympa de se promener à travers les effluves florales. J'ai eu un petit pincement quand j'ai pensé que je ne pourrai pas faire le jardin cette année, mais j'ai transmis le traditionnel chapeau de paille à ma mère pour l'été. Je serai de retour à temps pour goûter aux fruits de son travail. J'ai acheté deux sacs de bulbes pour ma mom adorée et son pouce vert, puis je les ai envoyées par la poste dans l'espérance que les douanier seront cléments avec mon paquet et qu'ils tolèreront que d'inoffensifs touristes veuillent garder une petite parcelle de Hollande dans leur cour.
À quelques heures du départ vers la suisse, il faisait trop beau pour aller m'enfermer dans un musée, alors j'ai marché la rue des boutiques (et fait quelques achats, bien entendu) puis j'ai dit adieu à cette ville que j'ai trouvé absolument belle, relax, cool, bref fantastique.

Prochaine destination: Lisbonne, Portugal (8 juin au 14 juin). D'ici là, les deux dernières semaines du trimestre s'annoncent assez chargées pour moi (aux sceptiques qui doutent de mon investissement dans mes études ce semestre, ne vous inquiétez pas pour moi. J'ai voyagé beaucoup, mais j'ai aussi bossé dur les jours et soirs de semaine. Faut savoir doser ;)
À très bientôt!

dimanche 20 mai 2012

Amsterdam, deuxième partie

La température maussade et pluvieuse de ce dimanche matin aurait été le moment idéal pour visiter les musées d'Amsterdam: maison d'Anne Frank, musée Heineken (j'ai appris ici que cette bière est néerlandaise), musée de cire de Madame Tussaud, musée du peintre Van Gogh, musée  du hasch et de la marijuana (!) ou encore, musée des instruments de torture médiévaux (?!?) ou bien musée des sacs à main (?!?!?!). J'en ai décidé autrement.

J'ai un souvenir d'un jeu vidéo de course automobile appartenant à mon frère, il y a très longtemps, où l'une des pistes de courses se tenait en Hollande. Les maisons étaient décorées de banderoles oranges (la couleur du pays) et les voitures traversaient les champs de tulipes rouges et jaunes en passant devant des moulins (un peu cliché, je vous l'accorde). J'ai dédié ma journée de dimanche à essayer de trouver mon paysage de piste de course, en me rendant à Volendam, une petite ville côtière au nord d'Amsterdam. Je n'y ai pas trouvé la fromagerie que je voulais visiter, mais le village, son port et ses voiliers valaient quand même le détour. Je n'ai pas trouvé non plus les célèbres moulins, ni les champs de tulipes de mon jeux vidéo (la floraison étant d'avril à mi-mai).

Je suis retournée à Amsterdam un peu déçue, mais pas assez pour que le ciel maintenant dégagé ne m'empêche d'aller prendre l'apéro sur la terrasse de (l'impressionnante) bibliothèque d'Amsterdam (wifi inclus).

J'ai passé par l'unique red light district pour revenir à l'auberge. Ce quartier, politiquement incorrect, est surtout constitué de vitrines ornées de néons rouges, ou se trémoussent celles qu'on appelle maintenant charmantes dames en mini-maillot de bain. En alternance avec ces vitrines, les façades sont peuplées de Sex shops et de théâtres qui sont tout sauf religieux. Je dois dire que l'ambiance de ce quartier est assez électrisante. Je ne crois pas que ce soit un hasard, mais j'ai trouvé que les charmantes dames avaient surtout des airs de nationalités de l'Europe de l'Est (autour de la Russie). Le red light district est de ces quartiers qu'on ne fréquente pas seule les soirs, surtout quand on voyage seule comme moi. Je suis donc rentrée sagement à l'auberge, pour un skype talk avec Mom.

À suivre: demain, dernière journée en pays-bas!

Amsterdam: vélos, canaux et effluves d'herbe.

Avant mon arrivée à Amsterdam, j'étais certaine que cette ville serait très semblable à sa consœur Bruxelles du pays voisin. Je m'étais trompée. Et royalement en plus. Amsterdam m'a prise par surprise, avec ses multiples canaux, ses façades de maison absolument magnifiques, ses vélos old-school attachés un peu partout, son accueil ensoleillé et sa température confortable. On y parle le néerlandais, mais l'anglais (sublime accent British en prime) est très courant aussi. Toutes les indications sont en néerlandais seulement, alors soit on apprend la langue, soit on improvise, soit on demande des explications. Les locaux prononcent HaamstRdam (je signale ici à mon frérot que non, je n'ai pas trouvé de hamster dans les toilettes des dames...)

Aussi appelé Hollandais, les habitants du Pays-bas sont les maîtres de la tulipe. Saviez-vous que la tulipe à déjà été cotée en bourse?? Sans farces! En 1634! Saviez-vous que le fromage gouda à été développé au Pays-bas, dans une ville qui s'appelle... Gouda!

Dans la ville, il règne une liberté de pensée étrangement palpable. Les hollandais ont légalisé l'avortement, permis l'euthanasie et autorisé les drogues douces. Les fameux coffee shop sont l'emblème de la ville. Ce qu'ils ont de particulier, c'est qu'on y vend du café (!) mais aussi de la marijuana (!!).

Les transports en commun sont plutôt compliqués! Métro, tram, bus, voitures, scooters, bicyclettes et piétons se côtoient (aléatoirement mais harmonieusement) dans les rues étroites. J'ai dû acheter trois billets de tram avant de comprendre qu'on doit check-in et check-out à chaque parcours! J'ai fini par acheter la passe de tram illimitée pour 48 heures (qui m'a coûté autant que mes trois billets valides pour une heure chacun).

À Amsterdam, il y a environ le même nombre de vélos que d'habitants. Les locaux disent que les canaux de la ville font 3 mètres de profondeur: 1 mètre d'eau, 1 mètre de boue et 1 mètre de vélos!  

Après quelques heures, j'ai laissé tomber l'idée de comprendre la géographie de la ville, ses noms de rue complexes et ses innombrables quartier. J'ai décidé d'improviser et de laisser la ville me conduire où elle voulait, ce qui a plutôt bien fonctionné jusqu'à présent.

Ma surprise favorite a été le quartier Jordaan, avec ses petits cafés, ses rues étroites, ses canaux ensoleillés et sa faune urbaine légèrement bohème (dans le style des mannequins de H&M et Ray-Ban. Vous voyez?). Il fait bon flâner dans ce quartier, spécialement vers l'heure du souper lorsque le soleil commence à jouer habilement sur les ombrages des façades. Il y a quelques librairies qui regorgent de trésors littéraux en tout genre, pour peu qu'on ose entrer dans ces endroits où le temps se suspend.

Il y a énormément de magasins pour les frimeuses de fringues européens comme moi. Une chance qu'Easyjet limite le volume de bagages, parce que je pense bien que je viendrais ici seulement pour refaire ma garde-robe (ok, je me confesse, j'ai succombé à la tentation avant même d'être sortie de l'aéroport d'Amsterdam après l'atterrissage...)

Au programme demain (dimanche): visite de Volendam, un joli petit village voisin qui contient aussi une fabrique de fromage gouda, un petit tour à la bibliothèque d'Amsterdam pour profiter du wifi gratuit et peut-être un peu de flânage dans les magasins pour éviter la pluie...

***les photos seront disponibles en début de semaine prochaine***

À Suivre...

vendredi 18 mai 2012

Coupe de Suisse

Un petit mot pour dire que le FC Bâle a gagné 2-1 en tirs de barrage contre le FC Lucerne à la finale de la coupe de Suisse. J'ai assisté au match, avec 30 000 autres personnes qui n'avaient aucun dialecte en commun avec moi: les deux équipes proviennent de cantons où l'on parle en suisse-allemand et le match avait lieu à Berne, également un canton alémanique.... Heureusement, j'étais avec un ami traducteur, qui a pris soin de m'apprendre comment on envoie promener l'autre équipe en suisse-allemand (en l'occurrence les bâlois, puisque l'ami provient de Lucerne). Je sais maintenant dire: oui, non, merci, pardonnez-moi, mort aux bâlois. L'essentiel quoi! Je serai à Amsterdam (Pays-bas, aussi appelé Hollande), de samedi à lundi soir. Photos et récit de mes aventures à venir en début de semaine. Bon week-end à tous!

jeudi 10 mai 2012

Excentre de Bruxelles

Notre dernière journée de voyage à Bruxelles nous a permis de se balader un peu plus loin que le centre-ville. Puisque la météo était enfin favorable, nous nous sommes loués des « Villo » soit le système de vélo libre-service de la ville. Direction : L’Atomium!
L’Atomium est un pavillon de l’expo 58 de Bruxelles, situé à environ 1 heure de vélo du centre-ville. Assez spectaculaire (hauteur totale de 102 mètres), l’Atomium est en fait une grosse structure métallique qui représente une maille de cristal de fer (symbole chimique). Il est possible de visiter l’intérieur, les tubes étant en fait des escaliers roulant menant de sphère en sphère. Nous avons décidé de ne pas faire la visite, mais on  s’est quand même amusés très longtemps sur le géant « be.WELCOME » en lettres métalliques situé juste dessous de la structure (Voir photos).
Après un petit pique-nique dans un parc à proximité, nous avons pris la direction du Siège de l’Union Européenne (vous savez, le drapeau bleu avec la couronne d’étoiles…). Il est possible de visiter l’intérieur du bâtiment (qui est énorme) mais nous n’avons pas pu le faire, les visites étant déjà complètes pour la journée. Christian m’expliquait plus tard que suite à des stratégies politiques et économiques, le parlement de l’union européenne est divisé en plusieurs villes. Ainsi, les députés se déplacent plusieurs fois par mois pour siéger en alternance entre Bruxelles et Strasbourg… Pas très optimal!
Suivait notre retour en avion, vers 21h30, qui a été un réel charme. Un peu de retard au décollage mais le confort était « impecc » (pas de turbulences, ni même de vibrations lors du décollage ou de l’atterrissage, si seulement ça pouvait être comme ça tous les coups!). Au final, je suis rentrée à Morges vers minuit, ce qui m’a rendu la vie difficile le lendemain matin (cours à 8h00…). Quoi qu’il en soit, ce fût un très beau voyage, mais qui m’a fait perdre une paire de gants et un foulard, en plus de me transmettre un virus grippal un peu inconfortable. Si c’est le prix à payer pour être allée à Bruxelles… j’accepte avec plaisir!
Ce billet sonne la fin de mes aventures Bruxelloises. J’espère vous avoir donné envie de visiter cette magnifique ville, qui réserve bien des surprises à quiconque souhaite s’aventurer au cœur de ses rues! Jetez un coup d’œil aux photos, elles sont maintenant toutes disponibles sous l’album « Satiété en Belgique ».
À bientôt (et d’ici là je me soigne, promis!)

Bruxelles, Prise 2

Mise en contexte: il faut savoir que Bruxelles est une ville très difficile à décrire. La ville des pionniers de la bande dessinée est en effet le théâtre de surprises constantes, à un tel point qu'après quelques heures de visites, on arrête tout simplement de se questionner sur la présence de certaines fresques de la BD sur les bâtiments, des statues étranges, des bâtisses à l'architecture complètement aléatoire, des spectacles de rue sans but apparent, et on se laisse tout simplement transporter dans un univers surréaliste. Les "Pourquoi" qui nous traversent l'esprit se transforment en "Eh bien!". La beauté de Bruxelles réside dans cette magie étrange qui semble régner dans tous les quartiers de la ville.
Dimanche, la première attraction au programme a été la visite du musée René Magritte. Cet homme est un peintre surréaliste complètement dérangé qui a réalisé les œuvres populaires suivantes:


J'ai trouvé le musée totalement fascinant. Tout au long de la visite, la seule chose que j'avais en tête était: "Pourquoi"? Aucune réponse. Juste de l'admiration pour cet esprit tordu qui nous fait douter de la réalité et du sens des choses.
Ensuite, le musée de la bande dessinée était bien mais m'a moins impressionné. Les sections sur les personnages connus (Tintin, Spirou, Lucky Luke, les Schtroumfs) étaient intéressantes, mais plus de la moitié du musée regroupe des personnages que je ne connaissais pas. Il faut être maniaque de BD pour apprécier cette exposition à son plein potentiel. Quoi qu'il en soit, la boutique du musée offre une impressionnante collection de BD à vendre et il y a aussi une bibliothèque (de Bandes dessinées) pour consultation sur place.
Une fois revenus dans le monde réel, un tour devant le très célèbre Manneken-Pis (Du bruxellois, traduction francophone: le môme qui pisse). La statue de bronze est très bien cachée, elle est en fait située sur un banal coin de rue. Mesurant (seulement) 61 cm, la fontaine date des années 1300 mais la version exposée a été mise en place dans les années 1600 (volée et restituée plusieurs fois dans son histoire). Signifiant la liberté d'esprit, on la reconnaît par la masse de touristes attroupés devant. La rumeur dit que lors des fêtes, l'eau de la fontaine est parfois remplacée par du vin ou de la bière (!!). Lors de notre visite, le bonhomme ne portait pas d'habit, mais il arrive souvent qu'on le dote de costumes pour souligner des événements particuliers (Saviez-vous qu'il a aussi porté le carré rouge des étudiants québécois pendant quelques temps? J'ai vu une photo sur le web :).
En soirée, nous sommes tombés un peu par hasard sur un grand spectacle donné devant le palais royal. Un groupe inconnu reprenait des "covers" populaires, au grand plaisir des locaux qui semblent être plus dégourdis que les québécois (tout le monde dansait joyeusement, spécialement les gars). Une belle façon de terminer une journée bien remplie!
Au programme demain: tour de "Villo", visite de l’Atomium, du parlement de l'union européenne et retour en Suisse.
À suivre...

mercredi 9 mai 2012

Bruges

*** Le récit de mes aventures en Belgique se divise en quatre volets. Je publierai un billet par jour cette semaine, avec les photos correspondantes dans le diaporama. Bonne lecture! ***

Bruges est une très jolie petite ville, assez touristique mais qui mérite largement qu'on lui consacre une journée de visite.
Sans surprises, le temps était gris et pluvieux. (Saviez-vous qu’il pleut environ 200 jours par année en Belgique ?) Nous avons rejoint nos deux compagnons de voyage en milieu de matinée, puis nous sommes partis à la conquête de la tour Beffroi. Cette tour surplombe la place publique de Bruges et elle offre sans aucun doute la plus belle vue sur la ville, à quiconque accepte de monter ses 300 et quelques marches dans des petits escaliers en colimaçons.

La tour possède un carillon de 47 cloches et une énorme "boite à musique" est disposée au dernier pallier accessible au public. Des mélodies résonnent presque de façon continue dans la ville.
Au pied de la tour se côtoient deux petits stands de frites (les deux seuls de la ville) qui se disputent depuis des années le titre de meilleure friterie de Bruges. Nous avons nous même testé les deux stands (en guise de dîner). Ce qu’il y a de bien avec les frites belges, c’est que chaque cornet de frites est systématiquement arrosé d’une sauce au choix, et qu’il y en a pour tous les goûts ! (Ail, tartare, curry, mayo, andalouse, et j’en passe).

Peu après, nous sommes allées visiter la brasserie Maes, une excursion très intéressante en raison de l'explication des processus de brassage des bières, mais aussi parce qu'elle incluait une dégustation du précieux liquide à la fin.
Bruges est traversée par quelques canaux, assurément un élément essentiel au charme de ce village qui ne vieillit pas trop mal. Une visite en bateau s'imposait! Cela nous a permis de découvrir la ville sous un autre angle, qui valait définitivement la demi-heure passée sous la pluie dans l'embarcation.

Nous avons repris le chemin vers Bruxelles peu avant le souper, histoire de se dégourdir les jambes dans la grande ville.
Bruxelles possède un bar très réputé qui tient plus de 2000 sortes de bières (nous n’avons pas goûté à toutes les bières, mais assez pour avoir le cœur léger disons). Le « Café délirium » ressemble beaucoup au St-Sulpice à Montréal, mais en 5 fois plus grand. C’est comme un énorme manoir avec une quantité innombrable de pièces contigües, où l’ambiance très décontractée attire une clientèle très variée.

Au programme du billet de demain : Musées bruxellois et promenade dans la ville. Les photos des deux premières journées sont disponibles sous l'album "Satiété en Belgique".

À suivre...

lundi 7 mai 2012

Arrivée à Bruxelles

*** Le récit de mes aventures en Belgique  se divise en quatre volets. Je publierai un billet par jour cette semaine, avec les photos correspondantes dans le diaporama. Bonne lecture! ***

Mise en contexte: J’ai voyagé avec Luc-Alexandre, un ami québécois rencontré à Lausanne. Un couple d'amis québécois également rencontrés en Suisse voyageaient avec nous à Bruxelles mais ils sont arrivés en Belgique (ville de Bruges) jeudi soir.
Le vol a très bien été, et c'est toujours surprenant d'atterrir à destination moins une heure après avoir décollé...

Quoi qu'il en soit, notre premier contact avec Bruxelles a été plutôt glauque (sordide). Pour trouver l'auberge de jeunesse, nous avons traversé le Red light district (un quartier sombre et louche où de... charmantes dames (mais celles-ci n'avaient pas grand chose de charmant) s'exposent dans des vitrines sur les rues dans l'espoir d'attirer l'attention des messieurs et de faire un peu d'argent de poche en échange de services rendus).
Par chance, l'auberge n'était pas dans cet arrondissement! À 20 minutes à pied de la Grand Place (point d'intérêt central de Bruxelles), nous étions très bien placés et le quartier était très paisible.

Après s'être installés, il était impératif d'aller goûter le plus rapidement possible au liquide gazeux le plus renommé de la région, la bière. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les belges sont vraiment des virtuoses de la fermentation du malt. Les bières sont savoureuses, leur goût est exceptionnel et le nombre de variétés différentes est démesuré. Je crains bien n'être plus en mesure de boire aucune bière à mon retour de Bruxelles, tant je serai déçue par l'absence de goût des bières commerciales canadiennes.
Nous sommes passés rapidement dans la Grand Place mais nous y retourneront plus tard dans le week-end. Pour se rendre à la place, il y a une petite rue qui se nomme... Rue du Beurre. Sans farces. Et c'est la ruelle la plus fantastique que j'aie vu de ma vie. Magasins de biscuits, restaurants de gaufres, confiseurs (imaginez les méga fontaines de chocolat qui côtoient les montagnes de boules de chocolat pralinées, l'odeur sublime du sucre et des gaufres chaudes! Je pense que j'ai pris 5 Lbs juste à regarder les tentations chocolatées! Je comprends vraiment le sens de l'expression "lèche-vitrine" :)

Les gaufres sont effectivement excellentes et les stands se multiplient partout dans la ville. Pour reprendre une citation de Luc: "ça sent tout le temps les gaufres dans ce pays-là!". En effet.
Après un souper tranquille dans un petit resto, nous nous sommes couchés tôt parce que le lendemain, une visite de Bruges (une charmante ville de Belgique située à une heure de Bruxelles) nous attendait; c'est aussi à cet endroit qu'on rejoignait Francis et Rébecka.

 À suivre...
(Les premières photos feront leur apparition sur le blog ce soir)